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21 mars 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Huskies - Cataractes: l'excitation grimpe d'un cran

Alex Beaucage

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Alex Beaucage pourra compter sur l'appui de sa famille lors des rencontres qui seront disputés à Shawinigan.

À l’approche du premier match de la série opposant les Huskies aux Cataractes de Shawinigan, les joueurs et entraîneurs de la meute apportaient les dernières touches à leur préparation. 

«On sait qu’il y a déjà beaucoup de billets de vendus. On sent aussi l’effet des séries à l’entraînement. Depuis lundi, on a pris un autre gear. Les gars sont excités, affamés et concentrés. À l’approche de ce premier match, c’est de bon augure», a signalé l’entraîneur-chef Mario Pouliot.

Son équipe évoluera dans le rôle de favori en séries, ce qui ne le préoccupe pas trop. «On a beaucoup d’expérience en séries. Dans les moments critiques, ça va entrer en ligne de compte. Quand la pression sera forte, ce sont des gars qui vont rester calmes», a-t-il évoqué.

Une série spéciale

De son côté, Alex Beaucage vivra une série très près de son patelin. «On ne sera pas loin. Il va y avoir certains membres de famille présents, mais il va aussi avoir beaucoup de partisans des Cataractes. Malgré une année difficile, il y a toujours de l’ambiance là-bas», a-t-il évoqué.

«On devra être concentré. On doit jouer à la façon des Huskies et se concentrer sur ce qu’on a à faire parce qu’on veut gagner en le moins de matchs possibles» - Alex Beaucage

Le jeune homme a aussi appris de la défaite en première ronde contre le Phoenix de Sherbrooke l’an dernier. «On ne s’attendait pas à perdre, a-t-il confié. On a appris de ça.»

Éviter de donner de l’espoir

De son côté, Samuel Régis vivra ses premières séries éliminatoires. Il reste qu’il sait ce que Shawinigan traversera. À sa première année dans le midget, avec les Grenadiers de Châteauguay, son équipe avait surpris la 2e meilleure formation du circuit, les Vikings de Saint-Eustache, qui comptait dans leurs rangs Alexis Lafrenière et Nathan Légaré.

«Pour nous, on voulait battre les prédictions. On n’avait rien à perdre. On a perdu le premier match, mais on a ensuite remporté le suivant. Puis l’autre. On a commencé à croire que c’était possible. On a fini par les battre. Contre Shawinigan, on ne doit pas leur laisser la chance d’y croire», a-t-il raconté.

Il a déjà hâte de vivre son premier match. «Il paraît que c’est vraiment bruyant. J’ai hâte de voir l’intensité aussi. À Châteauguay, on jouait dans un petit aréna et, quand il était plein, il y avait de l’ambiance», a-t-il soutenu.

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