Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

25 mars 2019

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le projet minier de Granada Gold Mine pourrait prendre de l’ampleur

La société évalue aussi la récupération de métaux dans les résidus miniers

Granada_Gold_Mine_Frank_Basa

©Granada Gold Mine

Le PDG de Granada Gold Mine, Frank Basa, qu’on voit ici en train d’examiner un échantillon, estime que les derniers développements pourraient réduire les coûts en capital et les coûts de production du projet Granada.

Le recours à une technologie métallurgique de pointe pour concentrer le minerai pourrait conduire Granada Gold Mine à revoir à la hausse l’ampleur de son projet minier situé dans le quartier Granada de Rouyn-Noranda.

La société a récemment fait tester des échantillons par une société australienne qui a mis au point un procédé de préconcentration du minerai. Celui-ci permet d’améliorer le taux de récupération des métaux, de réduire la quantité de résidus et de roche stérile, de diminuer la quantité d’eau et d’énergie requises dans le traitement du minerai et d’accroître le taux d’alimentation à l’usine.

L’évaluation d’un échantillon de 260 kilos de minerai à une teneur moyenne de 0,6 gramme d’or par tonne a ainsi pu être préconcentré jusqu’à atteindre une teneur de 6,0 grammes par tonne avec un taux de récupération global de 60 %.

Bénéfices potentiels

«Comme les opérations conventionnelles de minage et de traitement du minerai laissent derrière elles des quantités appréciables d’or et d’autres métaux qui pourraient avoir une valeur économique, ces résultats sont très intéressants, a fait valoir le PDG de Granada Gold Mine, Frank Basa, par voie de communiqué. Cette approche pourrait être avantageusement employée à notre projet de Granada pour en élever la ressource minérale en or et en métaux usuels. Du même coup, nos coûts en capital et nos coûts de production s’en trouveraient réduits.»

Suspension de l’étude de faisabilité

Dans l’attente des résultats complets de ces tests métallurgiques, Granada Gold Mine a décidé de suspendre l’étude de faisabilité du projet de Granada.

Rappelons que la première phase de celui-ci, pour lequel la société détient tous les permis, se traduirait par la production de 675 000 tonnes de minerai sur une période de trois ans, à raison d’un taux de production de 550 tonnes de minerai par jour. Ce minerai serait ensuite acheminé dans la région ontarienne de Gowganda, à environ 85 km au nord-ouest de New Liskeard, pour y être traité dans une usine qui reste à construire sur le site de l’ancienne mine Castle, propriété de la société sœur de Granada Gold Mine, Canada Cobalt Works.

Récupérer les métaux de résidus miniers

Granada Gold Mine a également entrepris l’évaluation, dans l’usine-pilote de Canada Cobalt Works, d’un échantillon de 120 kilos de minerai à basse teneur en provenance du parc à résidus du projet Granada. Les résultats finaux sont toujours en attente, mais déjà, la société a pu récupérer une certaine quantité d’or, d’argent, de cobalt, de nickel et de cuivre.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média