Économique
Retour12 avril 2019
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Déclin dramatique de la trappe en Abitibi-Témiscamingue
©Photo gracieuseté Depositphotos - Pavel Rodimov
Les ventes de peaux brutes ont chuté des trois quarts entre 2012-13 et 2017-18 en Abitibi-Témiscamingue.
En sept ans, soit de 2011-12 à 2017-18, les ventes de fourrures brutes issues de la trappe sont passées de 1 053 927 $ à 427 193 $.
Si l’on effectue le calcul depuis la saison 2012-13, la situation est encore plus dramatique puisque l’on passe de 1 574 030 $ à 427 193 $, une diminution de 73%.
Selon les données colligées par l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, le nombre de permis a même augmenté passant de 678 permis vendus à 707 entre 2011 et 2018. Dans l’ensemble du Québec, la situation est semblable, soit 7519 permis vendus et 7802 pour la même période.
Quatre espèces plus prisées
Les trappeurs ciblent particulièrement quatre espèces qui représentent 73% des captures : le castor (5 492), la martre d’Amérique (3 093), le rat musqué (1 763) et les belettes (1 739), en 2017-18.
Entre 2011 et 2018, ce sont 144 659 peaux qui ont été récoltées et vendues par les trappeurs de la région pour une valeur de près de 5,1 M$. Les trappeurs arpentent 447 terrains de piégeage en Abitibi-Témiscamingue pour une superficie totale de 30 871 km2.
Notez que les données pour l’année 2017-18 sont provisoires et pourraient varier.
Commentaires