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18 avril 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Le procès Plourde reprendra en août

Affaire Plourde

©Photo - Archives

Le site de l'ancien restaurant L'Étoile du Nord de Louvicourt, rasé par les flammes il y a tout près de 16 ans.

Suspendu à la mi-mars pour réévaluer l’état psychologique de l’accusée, le procès de Marie-Lyne Plourde pour incendie criminel reprendra finalement le 27 août prochain, au palais de justice de Val-d’Or.

C’est ce qui a été convenu par la juge Denise Descôteaux et les avocats au dossier lors d’une audience qui se tenait jeudi après-midi, Mme Plourde ayant été jugée apte à subir le reste de son procès, selon une évaluation psychiatrique effectuée à l’Institut Pinel de Montréal au cours des dernières semaines.

Rappelons que la juge Descôteaux avait brusquement interrompu le procès en plein contre-interrogatoire de l’accusée, le 19 mars dernier, en raison de ses réponses confuses, pour aussitôt l’envoyer en évaluation psychiatrique.

On en était alors au jour 3 de ce procès (amorcé les 12 et 15 février), dans lequel la dame de 61 ans fait face à des accusations d’avoir causé un incendie criminel et de complot pour faire incendier le restaurant L’Étoile du Nord, son concurrent, en mai 2003 à Louvicourt (la dame possédait à l’époque le restaurant L’Orée-des-Bois).

La conclusion?

En principe, le procès devrait se conclure à l’audience du 27 août prochain avec la suite du contre-interrogatoire de Marie-Lyne Plourde, de même qu’avec les plaidoiries du procureur de la Couronne, Me Nicolas Bigué, et de l’avocat de la défense, Me Pascal Jolicoeur.

Le contre-interrogatoire de l’accusée par Me Bigué viendra compléter le débat de droit sur l’admissibilité ou non en preuve d’une déclaration incriminante de Mme Plourde aux enquêteurs de la Sûreté du Québec, en avril 2013, déclaration sur laquelle repose en grande partie la preuve du ministère public.

À l’audience du 19 mars, avant le témoignage de l’accusée, la sergente-enquêteur Isabelle Gagnon avait passé quelques heures à la barre des témoins. Comme ce fut le cas avec son collègue enquêteur François St-Amant en février, Me Bigué s'est affairé à démontrer que la déclaration de Mme Plourde aux policiers et les procédures pour l’obtenir avaient été conformes aux règles de l’art, tandis que Me Jolicoeur a tenté de relever quelques irrégularités dans les façons de faire de la SQ.

Arrêtés 10 ans plus tard

Marie-Lyne Plourde et son frère Stéphane avaient été arrêtés en avril 2013 concernant cette affaire, soit 10 ans après les faits, à la suite d’une confidence que M. Plourde aurait faite en prison à un délateur de l’Opération Écrevisse. Stéphane Plourde a été acquitté de la même accusation que sa sœur à la suite de son procès, l’été dernier.

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