19 avril 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Joël Teasdale a ouvert la marque en première période.

«J’ai aimé notre début de match. On a mis beaucoup de pression sur leur défensive. On a marqué rapidement et ça nous a donné de l’énergie. La foule a été incroyable», a fait savoir le pilote des Huskies Mario Pouliot.

Pour cette rencontre, il avait jumelé Joël Teasdale à Rafaël Harvey-Pinard et Félix Bibeau pour tenter de remplacer la perte de Peter Abbandonato. «On va le dire, c’est impossible de remplacer Peter. Mais, une de nos forces, ce sont les individus qui forment notre équipe. Tout le monde doit en prendre un peu plus et c’est ce qu’on a fait», a-t-il évoqué.

Il a aussi aimé la discipline démontrée par ses troupiers. «Les gars étaient prêts. Ils ont gardé leur sang-froid. Ils sont restés en contrôle. Ce n’était pas toujours évident. Il y a certains gestes qui visaient certains joueurs. On a joué de sifflet en sifflet et il faut lever notre chapeau aux joueurs», a-t-il mentionné.

Devant le filet, Samuel Harvey a été Samuel Harvey. «Il a été très solide. Il était rapide dans ses déplacements et en parfait contrôle de ses rebonds», a-t-il exposé.

Patrik Hrehorcak, le héros obscur

Appelé à évoluer sur le troisième trio, Patrik Hrehorcak a été à la hauteur de la mission. «Je suis le type de joueur que si l’entraîneur me dit de jouer intense, je le fais. S’il me dit de faire autre chose, je vais faire autre chose. Je suis toujours prêt à jouer le rôle qu’on me donne», a-t-il indiqué.

Il faut dire qu’on a rarement vu un joueur européen distribuer les mises en échec comme des bonbons. «Quand j’avais 16 ans, j’ai eu Vaclav Varada comme entraîneur. Il m’a toujours dit que je devais jouer avec intensité et de terminer mes mises en échec. Depuis, j’ai appris à le faire», a-t-il révélé.

«En plus, j’ai toujours aimé les séries éliminatoires. J’aime jouer physique et le trash-talking», a-t-il ajouté.

Mauvais match

Le pilote de l’Océanic, Serge Beausoleil, n’a pas cherché de midi à quatorze heures. «On en avait une mauvaise dans le système. On a amorcé le match. On a donné un but. On a ensuite pris une double-mineure et ils ont marqué. Ce n’était pas le début de match souhaité», a-t-il lancé.

Sa défensive a aussi connu une difficile soirée commettant de nombreux revirements. «On devra mieux gérer la rondelle. On a donné beaucoup trop la rondelle aux Huskies», a-t-il laissé tomber.

Le début parfait

Les Huskies ont profité d’une pièce de jeu individuelle de Joël Teasdale (9e). Ce dernier a remporté la bataille sur le long de la rampe pour ensuite filer vers l’enclave déjouant Colten Ellis.

La meute, portée par l’énergie de la foule, a ajouté un autre filet lors d’un avantage numérique. Le lancer frappé de Félix Bibeau (6e) a surpris le gardien adverse.

Ellis chassé

En début de deuxième période, la meute a accentué son avance. Jakub Lauko a débordé sur l’aile avant de diriger un tir d’un angle très restreint qui a surpris Colten Ellis. Ce but a mis fin à la soirée de travail de ce dernier alors que Tristan Bérubé s’est amené devant le filet rimouskois.

En fin de période, Jacob Neveu (1er) a appuyé l’attaque et a pu profiter d’un retour de lancer pour surprendre le gardien adverse entre les jambières.

Encore Teasdale

En troisième période, lors d’un avantage numérique, Joël Teasdale (10e), installé dans son bureau devant le filet, a redirigé une passe de Félix Bibeau au fond du filet.

En milieu de période, Jimmy Huntington (7e) a servi toute une manœuvre à Samuel Harvey pour finalement briser la glace pour la formation du Bas-Saint-Laurent.