Économique
Retour24 avril 2019
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Malgré les efforts, la population diminue dans la région
© Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives
Les décideurs devront redoubler d’efforts pour éviter l’érosion de la population en Abitibi-Témiscamingue.
Les chambres de commerce, les élus et les autres acteurs régionaux ne ménagent pas les efforts et les démarches pour attirer de la main-d’œuvre et de nouveaux arrivants en région. Pourtant, entre 2017 et 2018, la population a diminué de 0,02 %.
Devant un tel constat, exposé par l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, on ne peut qu’imaginer ce que serait le portrait sans ces efforts.
Ainsi, la population totale se situait à 147 532 personnes en 2017 et à 147 508 personnes en 2018. C’est dans la MRC du Témiscamingue que le solde migratoire est le plus affecté avec -0,4 %, suivi d’Abitibi avec -0,3 %. L’Abitibi-Ouest a bien performé dans les circonstances avec une augmentation de 0,3%. La population de Rouyn-Noranda a augmenté de 0,1 %, alors que dans la Vallée-de-l’Or, elle est demeurée stable.
Solde migratoire interrégional
Pendant ce temps, la population québécoise croissait de 1,1 %, passant de 8 297 717 à 8 390 449 habitants. Le solde migratoire régional a été nettement négatif pour l’Abitibi-Témiscamingue, s’établissant à -406 personnes entre 2017 et 2018.
Tout n’est cependant pas négatif puisque l’indice de fécondité a été légèrement supérieur en Abitibi-Témiscamingue, s’établissant à 1,88 enfant par femme entre 2011 et 2015 contre 1,63 pour l’ensemble du Québec.
En 2018, la population rurale représentait 42,9 % de l’ensemble de la région, alors qu’au Témiscamingue seulement, elle représentait 83,9 % de la MRC. En Abitibi-Ouest, c’était 51,3 %, en Abitibi, 48,7 %, dans la Vallée-de-l’Or, 34,7%, et à Rouyn-Noranda, un faible 29 %.
La même année, la population autochtone était de 8170 personnes en région, soit une augmentation de 1 % par rapport à 2017.
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