Les honneurs de fin de saison chez les Huskies

Le Éric-Desjardins (défenseur de l’année)

Noah Dobson aurait pu être un candidat logique, mais Justin Bergeron a tout de même été le catalyseur défensif des Huskies en première moitié de saison. Le jeune homme de 18 ans avait un grand rôle à remplir avant l’arrivée de Dobson et il l’a fait de main de maître.

La blessure de William Cyr lui a offert une opportunité en or sur l’avantage numérique et il l’a saisie. Après 30 points l’an dernier, Bergeron a pratiquement doublé sa production. En 65 parties, il a inscrit 16 buts et 41 passes. Il a été le 4e meilleur pointeur chez les défenseurs de la LHJMQ, seulement 9 points derrière Charles-Édouard D’Astous de l’Océanic de Rimouski.

Cette saison extraordinaire pourrait même mener le numéro 4 de la meute à entendre son nom lors du prochain repêchage de la LNH.

Le Jacques-Cloutier (meilleur gardien)

Encore une fois, Samuel Harvey a été tout simplement sublime durant toute la saison. Le vétéran de 20 ans s’est établi comme le meilleur gardien de l’histoire de la concession rouynorandienne.

Son nom se retrouve au sommet de pas mal tous les records importants disponibles dans le livre des Huskies.

Il a remporté les deux derniers trophées Jacques-Plante. Il a une nouvelle fois présenté les meilleures moyennes et pourcentages d’arrêts. Bref, Samuel Harvey a été dominant.

Un des faits importants, c’est qu’il n’a jamais, cette saison, été retiré de son filet. Il a toujours donné une chance à son équipe de gagner. Sa constance fut à toute épreuve.

Il n’a tout de même terminé qu’à 13 victoires du record de la LHJMQ, détenu par ce même Jacques Cloutier.

Le Dave-Keon (recrue de l’année)

En fait, Samuel Régis aurait pu aussi être la révélation de l’année. Après un camp des plus difficiles, il est un autre des défenseurs qui a saisi sa chance lors d’une blessure. En fait, il a tellement bien fait que, à un moment, il était devenu impossible de le retirer de l’alignement partant.

En 68 parties, il n’a inscrit qu’un but, en plus d’amasser 23 passes. Son différentiel de +56 fut un des meilleurs de la LHJMQ cette saison.

L’apport de Samuel Régis sur la patinoire aura été bien plus grand que le nombre de points qu’il a amassés. En désavantage numérique, il fut solide. En fin de saison, il est devenu le partenaire de Noah Dobson contre les meilleurs éléments. En fait, le numéro 6 des Huskies a été tellement efficace dans sa zone. S’il développe un peu plus son côté offensif, il pourrait devenir un des meilleurs défenseurs de la ligue dans les prochaines saisons.

Le Stéphane-Matteau (héros obscur)

L’attaquant néoécossais de 19 ans ne reçoit pas tout le crédit qui lui revient depuis le début de la saison. Dans l’ombre, il a offert de solides performances. Si l’attaque a été épargnée par les blessures, il a su s’imposer quand les Rouynorandiens avaient besoin d’un apport différent. Son utilisation a été réduite lors de l’arrivée de Joël Teasdale et de Louis-Filip Côté, mais Hinam reste un joueur qui peut pallier autant sur l’avantage numérique que le désavantage numérique.

Il ne faut pas oublier son implication physique. Avec Patrik Hrehorcak et Samuel Naud, il fut un des attaquants les plus impliqués physiquement.

Offensivement, il a offert 22 buts et 22 passes à son équipe. Le natif de Cole Harbour a aussi été un des éléments clés de la meute lors des deux premières rondes des séries.

Le Réjean-Houle (attaquant défensif)

Bien installé au sein du troisième trio des Huskies depuis le début de la saison, Vincent Marleau a éclot cette saison. Limité à un rôle sur le quatrième trio l’an dernier, l’ancien joueur collégial a connu une solide saison sur le plan offensif, récoltant 17 buts et 22 passes.

Il faut dire que s’il n’avait pas ralenti en deuxième moitié de saison, il aurait facilement pu atteindre le cap des 50 points. Son entraîneur, Mario Pouliot, a souvent parlé de lui en bien. Il est arrivé dans la LHJMQ à 18 ans et il a encore des choses à apprendre.

Son rôle en désavantage numérique et son travail au cercle de mise en jeu sont à souligner. Il a terminé l’année en ayant remporté plus de 55 % de ses duels lors des mises en jeu. Il s’agit d’un des meilleurs pourcentages au travers de la LHJMQ.

Le Jacques-Laperrière (défenseur défensif)

Le Rouynorandien de 20 ans a été fidèle à lui-même cette saison: une machine à bloquer des tirs. L’apport de Jacob Neveu ne se mesure pas avec ses 2 buts et 16 passes, soit le même total de points que l’an dernier, mais par son travail défensif.

Il a été un des éléments clés du désavantage numérique de la meute. Son apport lui a même permis de remporter le trophée Kevin-Lowe, remis au meilleur défenseur défensif de la LHJMQ.

Après cinq saisons dans la LHJMQ, le numéro 3 de la meute aura fait sa marque à Rouyn-Noranda. Il est une inspiration pour les jeunes de la région.