20 mai 2019

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

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©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’usine de Laverlochère compte 66 employés. Sa production se répartit en 25 % de beurre et 75 % poudre de lait variant en teneur en gras, du lait écrémé jusqu’à la poudre de yogourt.

Des travaux majeurs sont en cours à l’usine Parmalat de Laverlochère. La modernisation du séchoir à lait dépasse les 10 M $, ce qui représente le plus gros investissement à ce jour consenti à cette usine.

«De fait, cet investissement vise à remplacer une partie du séchoir qui avait été abîmée lors de l’incendie en novembre 2017, a indiqué Marc Dubois, directeur d’usine à Laverlochère. Le récupérateur de poudre que nous installons présentement est à la fine pointe des technologies.»

L’ajout de ce nouvel équipement ne permettra pas forcément d’augmenter le débit ou le volume de lait transformé, mais il comportera plusieurs autres avantages. Par exemple, une fois cet équipement en fonction dans le nouveau bâtiment érigé pour l’accueillir, le bruit ambiant sera grandement réduit à l’extérieur de l’usine, ce qui représentera un gain pour les gens du village qui habitent à proximité.

«Son design et sa forme ronde diminueront le risque de surséchage, comme ça aurait pu arriver dans les angles de l’ancien séchoir, où des parcelles de poudre pouvaient s’accumuler, a indiqué M. Dubois. Cela facilitera d’autant le nettoyage.»

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Marc Dubois estime que l’installation de nouveaux équipements aura un impact à différents niveaux.

«Quand un lait en poudre comme le nôtre répond aux exigences de chocolatiers dont la renommée n’est plus à faire, c’est le signe qu’il a atteint les plus hauts standards de qualité» - Marc Dubois

Produit de très haute qualité

Le lait en poudre transformé à Laverlochère avait déjà acquis une solide réputation à l’échelle internationale, selon Marc Dubois. Ce n’est pas sans raison qu’il est distribué dans plusieurs pays pour une transformation industrielle et, particulièrement, dans le secteur de la chocolaterie ou de la biscuiterie au Canada.

«Quand un lait en poudre comme le nôtre répond aux exigences de chocolatiers dont la renommée n’est plus à faire, c’est le signe qu’il a atteint les plus hauts standards de qualité, a souligné M. Dubois. Dans le secteur de la chocolaterie, il ne subit pas un second traitement thermique comme c’est le cas dans la production de yogourt. Il doit donc être parfait dès sa première utilisation.»

L’ancien séchoir, dont la durée de vie était estimée à une cinquantaine d’années, ne cumulait qu’une trentaine d’années d’utilisation. Il avait été réparé de façon temporaire en attendant la fin de l’installation du nouvel équipement.

«Cette installation demandait de six à huit mois, a noté M. Dubois. Il aurait été plutôt complexe de devoir interrompre les activités de l’usine pendant tout ce temps, compte tenu que le lait transformé ici provient du Québec et de l’Ontario.»

L’usine de Laverlochère compte 66 employés. Sa production se répartit en 25 % de beurre et 75 % poudre de lait variant en teneur en gras, du lait écrémé jusqu’à la poudre de yogourt. Les travaux devraient être complétés au courant de l’été.

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’usine Parmalat de Laverlochère produit du beurre et du lait en poudre dont la renommée est de niveau international.