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06 juin 2019

La pièce Boeing Boeing remplie de rebondissements

CL-Boeing

©Camille Lalancette - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les acteurs de la pièces remerciant leur public du 5 juin.

Pas moins de 260 personnes ont ri aux éclats lors de la première de la pièce Boeing Boeing, le 5 juin. Au total, neuf représentations sont prévues au cours des trois prochaines semaines. 

La pièce met en scène Bernard (Pascal Binette), qui cumule les relations amoureuses avec trois hôtesses de l’air qui volent à différents fuseaux horaires. Pendant leurs congés, elles viennent le visiter, mais il s’agit d’une logistique incroyable pour lui et la bonne, Berthe (Jeanfrançois Cossette). L’ami de Bernard, Robert, est de passage à Paris et assiste à cette logistique incroyable que gère Bernard. 

Tenant le rôle de Robert et aussi concepteur des décors, Luc Drolet confie qu’en cette première fois jouée devant public, les réactions ont fait du bien à l’équipe. «La salle était le fun, puis ça riait à des endroits qu’on ne s’en attendait pas du tout!», s’est exclamé celui qui est en répétition depuis février. 

Le metteur en scène, Étienne Jacques, s’avoue très heureux. «On ne sait jamais comment le public va réagir, mais des fois, il nous surprend», a-t-il mentionné. 

CL-Boeing

©Camille Lalancette - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Pascal Binette dans le rôle de Bernard et Isabelle Rivest dans le rôle de l’Américaine, Grace.

«Hier quand on l’a fait, on a perdu des cadres! On s’est trompé, il y avait des cadres qui étaient rendus l’autre coté qui devait être ce bord-là, ah non, c’était épouvantable. Au final c’est en ordre et tout fonctionne!» -Luc Drolet, concepteur des décors

Le rythme

La version présentée est celle adaptée par Serge Postigo en 2009. Celle-ci est moins longue que l’originale. «Notre but à nous, c’est qu’on ne veut pas que les gens s’ennuient. On veut que ce soit un feu roulant et qu’il y ait un bon rythme», a exposé Luc Drolet.

Étienne Jacques s’est aussi questionné sur le ton des personnages. «Comment on les type, qu’est-ce qu’on leur donne comme couleur. Pour les filles, non seulement elles ont toutes des nationalités différentes, mais on a aussi tenté de les typer chacune différemment. On a Isabelle Rivest (Grace l’Américaine), qui est plus dominatrice. Il y a Maude Letendre (Gretchen l'Allemande), qui est notre Incroyable Hulk. Elle est un peu fleur bleue, aussi. Puis, il y a la jalouse Julie Mercier (Gwendolina l’Espagnole)», a-t-il énuméré.

Plaire à tous

L’équipe souhait aussi présenter une pièce qui rejoigne le plus grande nombre de personnes. «On veut que ça plaise de 7 ans à 77 ans, a lancé Luc Drolet. On aimerait notamment beaucoup que les gens des Jardins du Patrimoine ou du Bleu Horizon viennent nous voir en groupe, parce que ça leur est adressé beaucoup, c’est leur époque.» 

«On voulait vraiment ramener les gens vers les années 1960, a ajouté le concepteur des décors. On s’en allait un peu vers l’époque yéyé parce la pièce date de 1964. On voulait rester dans cette ambiance-là.»

Les inévitables imprévus 

Boeing Boeing n’a par ailleurs pas échappé à la règle voulant que des imprévus se produisent. Ainsi, lors d’une scène, les cadres devaient être changés, à l’arrivée d’une copine de Bernard, pour éviter qu’une des femmes ne découvre la supercherie. 

«La veille, quand on l’avait pratiqué, on a perdu des cadres! On s’est trompé. Il y avait des cadres qui étaient rendus l’autre coté qui devaient être de ce bord-là. C’était épouvantable! Mais au final, c’était en ordre et tout a fonctionné», a rigolé Luc Drolet. 

Il reste des billets, au coût de 25 $, pour les représentations du 12 au 14 et du 19 au 21 juin. 

 

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