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13 juin 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Gazoduq poursuit ses démarches en Abitibi

Gazoduq

©Illustration - Gazoduq

La ligne noire indique ci-haut le tracé préliminaire de la conduite souterraine de gaz naturel qui doit passer par l’Abitibi.

La compagnie Gazoduq poursuit ses démarches dans le but de mieux faire accepter son projet de conduite souterraine de gaz naturel de 780 km qui doit passer par l’Abitibi pour relier le nord-est de l’Ontario et le Saguenay/Lac St-Jean.

Ainsi, l’entreprise a annoncé son intention d’établir un bureau dans la région d’ici la fin de 2019, question de se rapprocher de la population locale. «L’idée est d’ajouter une présence continue dans la communauté en Abitibi, a signalé Marie-Christine Demers, directrice aux affaires publiques et relations avec les communautés pour Gazoduq.

«Bien que les gens aient accès à l’entreprise via le web et le téléphone, nous sommes conscients qu’ils apprécient le contact humain. Nous trouvons aussi important d’avoir un lieu permanent pour partager l’information. Rouyn-Noranda, Val-d’Or ou ailleurs, tout est sur la table pour l’endroit du futur bureau», a ajouté Mme Demers.

Acceptabilité sociale

D’autre part, Gazoduq tient des rencontres dans la région cette semaine (à Val-d’Or mercredi et à Rouyn-Noranda jeudi) avec entre autres des organismes socio-économiques, des municipalités, des groupes environnementaux et des représentants du milieu récréotouristique.

Ces rencontres servent en quelque sorte de préconsultations en vue de planifier les prochaines étapes de consultations. «Nous sommes à l’écoute. L’objectif est d’identifier une formule de consultations qui va correspondre aux attentes, aux besoins et aux intérêts de la population. On souhaite que celle-ci soit engagée dans le processus», a affirmé Marie-Christine Demers.

Chez Gazoduq, on est bien conscient d’avoir un gros travail à faire pour obtenir l’acceptabilité sociale du projet. «C’est normal que les gens aient des interrogations, a reconnu Mme Demers. Nous devons vulgariser le projet pour bien le faire comprendre et avoir la confiance de la population. On souhaite le réaliser en collaboration avec la communauté et on essaie du mieux possible d’avoir le moins d’impact possible», a-t-elle mentionné.

Tracé préliminaire

Dévoilé en avril dernier, le tracé préliminaire du gazoduc traverse l’Abitibi d’ouest en est sur une distance prévue de 317 km – avec un tuyau de 42 pouces de diamètre qui serait enfoui à une profondeur de 1 à 2 mètres – en passant au nord de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or ainsi qu’au sud d’Amos et de Senneterre.

Les autres localités touchées de près ou de loin seraient Preissac, La Motte, La Corne (secteur où un poste de compression est projeté), Barraute et Belcourt. Selon Gazoduq, 90% de ce qu’elle nomme la «Zone d’aménagement privilégiée» pour enfouir la conduite de gaz naturel se trouve sur des terres publiques. Aucun lac ne serait touché, comme aucune aire protégée ni aucune aire de protection des prises d’eau et d’eau souterraine municipale ne serait affectée, y compris l’esker St-Mathieu-Berry.

«Le tracé sera final quand nous aurons le permis (à la suite de plusieurs étapes gouvernementales à franchir concernant l’environnement, dont un BAPE), a indiqué Marie-Christine Demers. On vise de déposer nos études d’impact environnemental d’ici la fin de 2019 et d’amorcer la mise en service du gazoduc en 2025», a-t-elle rappelé.

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