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14 juin 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Le Point d’appui s’oppose à la venue d’un deuxième bar érotique

Bar L'Échappée Belle

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Le Point d’appui, centre d'aide et de prévention des agressions à caractère sexuel de Rouyn-Noranda, veut barrer la route à l’établissement d’un deuxième bar de danseuses au centre-ville.

Le Point d’appui, centre d'aide et de prévention des agressions à caractère sexuel de Rouyn-Noranda, s’oppose fermement à l’ouverture d’un deuxième bar de spectacles érotiques à Rouyn-Noranda et entend mener des actions pour empêcher le projet de voir le jour.

Des actions devraient être menées d’ici l’assemblée du conseil municipal du 25 juin, où des citoyens se rendront pour manifester leur opposition. Une pétition circule depuis le 13 juin. Renée-Maude Robin, intervenante communautaire au Point d’appui, admet que les bars de danseuses sont légaux, «mais même si c’est légal, on [pourrait] peut-être empêcher l’ouverture, parce que comme ville, on peut décider qu’on ne fait pas de changement de zonage», a-t-elle indiqué. 

Elle motive son opposition par la présence d’un magasin de jouets fréquenté par des enfants à proximité, en plus de résidences sur la rue Mgr Tessier Est, où se situe le bar L’Échappée Belle, qui souhaite offrir ce genre de spectacle. Toutefois, elle reconnaît que les enfants ne seront pas réellement exposés aux travailleuses du sexe. 

Expériences désagréables 

Bien qu’elle reconnaisse le droit des travailleuses du sexe de faire ce qu’elles veulent de leur corps, Mme Robin émet certaines réserves. 

«C’est surtout en lien avec ce qu’on entend comme quoi c’est un choix personnel de danser dans les bars. Nous, celles qu’on rencontre au Point d’appui nous disent que ce ne sont pas des expériences positives. On se veut les porte-parole de ces femmes qui vivent des choses désagréables», a-t-elle expliqué. 

Elle prend donc la défense des femmes qui ont eu recours aux services de son organisme, des femmes qui ont subi des violences sexuelles. «Rouyn-Noranda se veut une ville culturelle, alors nous, on se questionne sur le message que ça peut lancer, un bar de danseuses», a-t-elle ajouté. 

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