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15 juin 2019

Le nouvel homme à la tête de la Fonderie Horne

Fonderie_Horne_Yves_Brouillette

©Anne Blondin

Yves Brouillette succède à Claude Bélanger à titre de directeur de la Fonderie Horne de Glencore.

En poste à la direction de la Fonderie Horne depuis le 1er mai, Yves Brouillette effectue, en quelque sorte, un retour dans sa famille industrielle. Conscient des défis qui l’attendent, il désire notamment poursuivre les efforts déployés pour diminuer les émissions atmosphériques.

Originaire de Trois-Rivières, Yves Brouillette a travaillé tant au Canada qu’en Australie au cours des dernières années. Ayant évolué à différents niveaux dans l’industrie minière, il était tout à fait prêt à relever ce défi et, surtout, heureux de retrouver une entreprise qu’il connaissait puisqu’il avait été à l’emploi de Xstrata entre 2006 et 2010, soit juste avant que celle-ci ne fusionne avec Glencore, en 2012.

«C’est un peu un retour aux sources parce que je connaissais beaucoup de personnes de Glencore. On avait eu des discussions par le passé sur mon ouverture à revenir au sein de l’entreprise si une opportunité se présentait. J’ai toujours eu du plaisir à travailler avec eux. C’est une bonne équipe et c’est ainsi que je me suis retrouvé ici», a expliqué le nouveau directeur de la Fonderie Horne.

«Quand je travaillais à Kidd Creek, il m’arrivait de venir rencontrer des gens de la Fonderie, a précisé M. Brouillette. En Australie, je m’occupais de toutes les unités d’affaires de Xstrata. Je venais donc deux fois par année. Je savais dans quoi je m’embarquais.»

Défis des prochaines années

M. Brouillette est conscient du caractère unique du complexe métallurgique de Rouyn-Noranda, la seule fonderie de cuivre active au Canada. «Ça démontre que les gens sont proactifs et inventifs puisqu’habituellement, les fonderies existent parce qu’il y a une mine active à proximité, ce qui n’est plus le cas ici», a-t-il souligné.

Un des défis consiste à assurer la pérennité des opérations de la Fonderie. Pour M. Brouillette, cela passe par l’innovation et la récupération des matériaux.

«On veut maximiser le recyclage. Il y a des défis techniques à utiliser ce type de matériel, mais nous avons une équipe qui travaille à développer de nouvelles méthodes. On pourrait en traiter encore plus, mais nous devons d’abord travailler sur l’accessibilité de ces ressources», a-t-il indiqué.

Enjeux environnementaux

De son aveu personnel, son arrivée à la direction de la Fonderie Horne n’a pas été de tout repos. La médiatisation des résultats préliminaires de l’enquête sur les émissions d’arsenic l’a pris par surprise.

«Je ne m’attendais pas à devoir faire face à cela dès mon arrivée en poste. Nous savons qu’il y a des émissions sur un site comme celui-ci. Nous mettons en œuvre tout ce qu’il faut pour tenter de les diminuer. On garde le cap sur les actions que nous voulons mettre en place pour diminuer nos émissions», a expliqué Yves Brouillette.

«Nous ne sommes pas insensibles à ce que pensent les gens de la communauté environnante. J’habite également dans ce secteur. C’est une chose qui me touche. Soyez assurés que nous mettons les efforts nécessaires pour réduite le tout», a-t-il ajouté.

Parcours professionnel

Yves Brouillette a étudié en génie mécanique à l’Université McGill. Il a travaillé dans l’industrie lourde dès son entrée sur le marché du travail à titre d’ingénieur de projet, superviseur et surintendant. Il a également obtenu une maîtrise en administration des affaires (MBA) en 2001.

Il a évolué, entre autres, dans le domaine minier et celui des produits forestiers. De 2006 à 2010, il a travaillé à Timmins Kidd Creek pour Xstrata. Il a poursuivi son séjour au sein de l’entreprise à Brisbane en Australie comme directeur gestion des actifs jusqu’en 2013. Toujours en Australie, Incitec Pivot Limited a ensuite fait appel à ses services pendant environ un an. De retour au pays, il a travaillé pour Rio Tinto à Havre-Saint-Pierre jusqu’en 2017. Il a également travaillé pour Capstone Mining au Yukon, avant d’accepter le poste de direction de la Fonderie Horne.

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