Arsenic: la Ville entend jouer le rôle chien de garde

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©Thierry de Noncourt

La Ville s’assurera que chaque partenaire respecte ses engagement en vue de la diminution des émissions d’arsenic par la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda.

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, soutient être sensible aux inquiétudes de la population en lien avec la présence d’arsenic dans le quartier du Vieux-Noranda (Notre-Dame).

Elle a participé à une rencontre avec la direction de santé publique du CISSSAT, la PDG intérimaire de l'établissement, la direction régionale du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) ainsi que la direction générale et la direction de l’environnement de la Fonderie Horne. La Ville entend jouer le rôle de vigie afin que chaque acteur respecte ses engagements et agisse avec diligence.

«La population est inquiète et on partage son inquiétude. Il y a un consensus de tous les partenaires à savoir qu’il faut diminuer les concentrations d’arsenic dans l’air, que ça doit se faire dans les meilleurs délais pour la santé de nos citoyens. On va agir à titre de chien de garde», a soutenu la mairesse.

Rappelons qu’une l’étude de biosurveillance, rendue publique le 14 mai, a révélé des taux anormalement élevés d’arsenic dans l’organisme de plusieurs enfants qui vivent près de la Fonderie Horne. «On va tout mettre en œuvre pour protéger la santé de nos citoyens», a assuré la mairesse.

Implication citoyenne

Selon Mme Dallaire, l’implication des citoyens, notamment du Comité arrêt des rejets et émissions toxiques (ARET), est essentielle.

«Nous comprenons et partageons l’inquiétude de nos citoyens et c’est pourquoi nous avons demandé à ce qu’ils aient leur place en plus grand nombre au sein du comité de suivi de l’étude. Nous nous sommes également assurés que le Comité ARET puisse se joindre à la table de discussion», a-t-elle déclaré.