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21 juin 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Nicolas Fournier: un peu plus d’un an de prison pour une introduction par effraction

Nicolas Fournier

©Tirée de Facebook

Âgé de 22 ans, Nicolas Fournier a écopé d’un an et un mois de prison pour divers délits d’introduction par effraction, de méfaits et de vols.

Nicolas Fournier, 22 ans, a plaidé coupable à diverses accusations d’introduction par effraction, de vols, de méfaits, de conduite dangereuse avec les capacités affaiblies, d’utilisation négligente d’une arme à feu ainsi que divers bris d’engagement, le 19 juin au Palais de justice de Rouyn-Noranda.

Les faits se sont étendus sur une période de plus de deux ans et demi. En octobre 2016, avec des complices, il s’était introduit dans une résidence, emportant deux télévisions et des armes à feux. Les objets avaient été retrouvés à sa résidence. 

Quelques jours plus tard, des policiers étaient intervenus à sa résidence, alors que Fournier, en nettoyant le canon d’une des armes volées, s’était tiré une balle au travers de la main. Il avait inventé une histoire avant d’avouer la vérité aux policiers. 

Un an plus tard, Fournier, après avoir refusé, avait finalement aidé un ami à voler un motocross. Comme les deux hommes n’arrivaient pas à partir l’engin, ils l’avaient laissé à l’abandon dans un fossé près du lieu du vol. 

En juillet 2018, l’homme de 22 ans avait, cette fois, volé du diesel de machineries lourdes, causant du même coup des dommages à celles-ci. 

En octobre de la même année, il avait aussi tenté d’éviter les policiers, alors qu’il conduisait avec les capacités affaiblies avec trois autres personnes dans son véhicule. Dès qu’il avait aperçu une autopatrouille, il avait fui en empruntant un rang. À haute vitesse, il avait alors effectué une sortie de route. Deux personnes avaient été arrêtées par les policiers à ce moment-là, mais Fournier avait réussi à quitter les lieux sans être intercepté. 

Enfin, un mandat d’arrestation avait été émis contre lui le 24 janvier 2019, alors qu’il ne s’était pas présenté au tribunal. Il avait été arrêté le 21 février 2019 et se trouvait derrière les barreaux, en détention préventive, depuis ce temps. 

Un an de prison 

La procureure de la Couronne, Me Mélissa Plante, et l’avocate de la défense, Me Caroline Veillette-Jackson, ont présenté une suggestion commune d’un an et un mois de prison pour l’ensemble de l’œuvre de Fournier, suivie d’une probation surveillée de 24 mois et de l’obligation d’intégrer une thérapie fermée tout en devant rembourser un montant de 2250$ à trois entreprises pour les vols et bris de machineries. 

«Selon le rapport présentenciel, la détention préventive semble déjà avoir un effet dissuasif. Monsieur est ouvert à recevoir de l’aide et il a même demandé plus de conditions de remise en liberté. L’agent croit qu’il choisit des fréquentations positives et qu’il se mobilise. Le risque de récidive est minime», a expliqué Me Plante. 

Me Veillette-Jackson a plaidé que la détention avait aidé son client à faire un pas vers la sobriété, lui qui a un problème de consommation d’alcool. 

«On le voit, dans le résumé des faits, qu’il n’a jamais été le leader des infractions. C’est une personne excessivement influençable. Son séjour en détention lui a permis d’en prendre conscience. Il faut se concentrer sur la réhabilitation. Monsieur a des projets. Déjà, on a un portrait très différent depuis mon entrée au dossier. C’est un de ses premiers passages devant la Cour. Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. La probation de deux ans, avec l’aide et l’encadrement, vont l’aider à le supporter dans ses changements de mode de vie», a-t-elle fait valoir. 

Une maladie avant tout 

Le juge Marc Ouimette a accepté la suggestion commune. «Je ne suis pas ici pour sentencier vos mauvais amis, mais vos mauvais choix. Vous êtes jeune. Habituellement, pour des cas comme ça, on commence avec une probation et des travaux communautaires. Là, on commence par la grande porte. Je ne suis pas ici pour vous faire la morale, mais pour vous expliquer comment ça fonctionne. Si vous revenez, les peines seront plus sévères», a-t-il fait valoir. 

«Je n’aime pas sentencier les problèmes de consommation parce que c’est une maladie plus qu’autre chose. Vous allez devoir changer vos habitudes, sinon vous allez retomber dans vos mauvaises habitudes et vous retrouvez ici à nouveau. Il faut avoir espoir qu’à 22 ans, vous êtes en mesure de changer», a-t-il ajouté avant de rendre son verdict. 

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