Politique
Retour27 juin 2019
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Claude Thibault investie pour le Parti libéral du Canada
©Photo Christian Leduc
Claude Thibault est candidate libérale dans Abitibi-Témiscamingue.
Claude Thibault sera officiellement candidate pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription d'Abitibi-Témiscamingue. Son investiture, qui était un secret de polichinelle, a eu lieu le 27 juin à Rouyn-Noranda.
Celle qui a déjà été candidate en 2015 se dit fébrile et heureuse de se relancer en campagne électorale. Elle souhaite que la région ait une voix forte à Ottawa.
«Je veux être la porte-voix des citoyens, m’assurer que tous les services qu’on nous doit soient enfin livrés en région. Je suis une bâtisseuse de ponts. Je suis le bras manquant», a illustré celle qui a organisé une mission à Ottawa pour les élus de la région en janvier.
«Je veux être au service de tout le monde, ceux qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts, a-t-elle ajouté. Le Parti libéral est plus social et plus progressiste que le NPD.»
Route 117, Internet haute vitesse et équité salariale
La candidate souhaite débloquer des fonds pour améliorer la sécurité sur la route 117. «Je suis déjà en discussion avec le MTQ. Ensuite, il faudra aller cogner à la porte d’Infrastructure Canada», a-t-elle expliqué, en mentionnant que les camions de transport de marchandises en provenance de l’Ouest utilisaient beaucoup la route 117 parce que c’est le chemin le plus court.
Mme Thibault souhaite travailler à assouplir le processus d’immigration pour faciliter le recrutement de personnel pour les entreprises de la région. Elle veut aussi travailler pour le monde rural et pour que l’écart salarial entre les hommes et les femmes se résorbe.
Craintes d’une régression
Par ailleurs, advenant l’élection d’Andrew Scheer du Parti conservateur du Canada, Claude Thibault craint que le débat sur l’avortement soit relancé.
«On voit ce qui se passe au sud de la frontière (aux États-Unis). S’il est élu, il sera le loup dans la bergerie. Je crains que l’on perde nos acquis, que l’on perde les valeurs pour lesquelles on s’est battus depuis les années 1960», a-t-elle conclu.
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