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28 juin 2019

Opémican veut protéger le patrimoine du Témiscamingue

parc opémican Dany Gareau

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Le directeur du Parc national d’Opémican, Dany Gareau, sera heureux de parler aux visiteurs du travail accompli pour ouvrir ce nouvel attrait.

Opémican, le tout dernier des parcs nationaux de la SÉPAQ a récemment ouvert ses portes. Outre les paysages bucoliques et la nature sauvage, le parc révèle une partie du patrimoine historique du Témiscamingue.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Les chalets prêt-à-camper Étoile du Parc national d’Opémican.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

L’Auberge Jodoin sera bientôt restaurée et ouverte au public.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

L'intérieur de la forge

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

La forge est l’un des attraits les plus spectaculaires d’Opémican.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

La balade en rabaska donne une vue unique sur la Pointe

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Un guide naturaliste parle, entre autres, des espèces d’oiseaux protégés qui se trouvent sur le site d’Opémican.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Le centre de service veut s’intégrer dans son environnement. L’aménagement paysager sera bientôt terminé.

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Bordé par deux des plus beaux lacs du Québec, soit les lacs Kipawa et Témiscamingue, le Parc national d’Opémican compte de nombreux attraits uniques en leur genre. Mais ce qui démarque ce parc des autres, c’est son rôle de conservation du patrimoine. «Une de ses particularités, c’est sa dualité de site historique et de parc national», a expliqué son directeur, Dany Gareau. 

Divisé en deux sections distinctes, le parc est composé de la Pointe Opémican, située près de la municipalité de Témiscaming, ainsi que du secteur de la rivière Kipawa. 

Allier patrimoine et technologie 

Située sur les lieux d’un ancien camp de drave, la Pointe Opémican compte plusieurs sites archéologiques d’intérêt ainsi que plusieurs immeubles historiques qui ont été ou sont en voie d’être restaurés par la SÉPAQ. 

Les visiteurs du parc seront ravis de voir comment la direction a réussi à conserver l’image et l’esprit authentique des immeubles anciens tout en y intégrant des parcelles de technologies qui rendent les visites plus interactives. Des détecteurs de mouvement font notamment jouer une trame sonore qui immerge les visiteurs dans une ambiance rappelant celle des travailleurs du temps de la drave. 

Un autre exemple est celui de la forge. Lorsqu’on y pénètre dans la pièce sombre, on peut voir d’anciens équipements qui servaient à forger le fer. Lorsqu’on touche l’enclume qui se trouve près de la forge elle-même, une vidéo d’un forgeron apparaît au mur. Chaque coup de son marteau sur l’enclume fait s’illuminer des centaines de petites lumières installées au plafond, comme si les étincelles de l’acier explosaient à travers la pièce. Dans une pièce de la forge, un panneau muni d’écouteurs permet d’écouter les témoignages de gens ayant travaillé sur le site lorsqu’il était encore actif. 

Deux autres immeubles sont présentement en cours de restauration et devraient offrir des expériences tout aussi uniques. 

Faire connaître la culture anicinabe 

Par ailleurs, le secteur d’Opémican est caractérisé par une forte présence anicinabe. La direction du parc veut d’ailleurs développer des associations avec les communautés autochtones afin de faire la promotion de leur culture à même le site d’Opémican 

«On veut travailler avec les communautés autochtones de manière à ce que ce soit elles qui viennent présenter leur culture», a fait comprendre M. Gareau. 

Le secteur Kipawa toujours fermé 

À la suite des crues exceptionnellement hautes de la rivière Kipawa, au printemps, le pont reliant ce secteur à la route a été détruit. La structure ne sera malheureusement pas reconstruite à temps pour la saison touristique 2019. Ainsi le secteur de la rivière Kipawa ne sera pas accessible cet été. Il est toutefois possible de se rendre à la grande chute de la rivière par un sentier sauvage qui se trouve tout de même sur le territoire de la SÉPAQ, mais qui n’est pas aussi bien aménagé que les sentiers normalement retrouvés dans les parcs nationaux. 

Cibler l’Ontario et Montréal 

Bien qu’il soit situé au sud du Témiscamingue, le parc espère surtout séduire les gens de l’Ontario et du sud de la province de Québec. «On a mis en place un plan de marketing qui vise non seulement le Québec, mais qui contient une partie spécifique à la clientèle ontarienne», a indiqué Dany Gareau. Dès l’ouverture du parc, les cinq premières familles à venir y passer un séjour étaient d’ailleurs de l’Ontario et de Montréal, ce qui montre que la stratégie de la SÉPAQ semble bien fonctionner. 

la grande chute rivière kipawa

©Photo L'Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

La grande chute de la rivière Kipawa

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