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17 juillet 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les collines Kekeko en voie de devenir un parc régional

L’ouverture du parc régional des collines Kekeko pourrait se faire dès 2020.

La création du parc régional des collines Kekeko est un processus long et complexe, mais il devrait aboutir d’ici la fin de l’année. 

La création d’un parc régional est une première pour Rouyn-Noranda et ses fonctionnaires ont dû apprendre les rouages pour procéder adéquatement. Il y a de nombreux intervenants à interpeller au sein de différents ministères. À la fin du processus, la Ville pourrait confier l’exploitation du parc à un organisme à but non lucratif. La Ville pourrait garantir la solvabilité des cautions de cet organisme et lui accorder des subventions. 

Qu’est-ce qu’un parc régional? 

Un parc régional n’est pas un parc national, son statut est complètement différent. Premièrement, il ne bénéficie pas du statut d’aire protégée. «C’est vraiment un territoire public ouvert à l’exploitation des ressources forestières, minières [de la faune et de la flore]. Un parc régional est voué aux activités récréatives en cohabitation avec les autres activités d’exploitation», a expliqué Frédérique Cloutier-Pichette, directrice adjointe et responsable de l'aménagement du territoire à Rouyn-Noranda.  

Le parc bénéficierait tout de même d’une certaine reconnaissance de la part du gouvernement, «il sera inscrit que cette zone est un territoire public. Il y a certaines modalités qui sont différentes dans un parc régional que sur des terres publiques plus générales», a-t-elle ajouté. 

Il devrait donc y avoir différentes zones identifiées dans le parc comme des zones de conservations et d’autres qui seraient gérées par la Ville. 

Rusticité 

À la suite des consultations, la population a exprimé son désir de ne pas voir de grands aménagements dans le futur parc, puisque les usagers apprécient le caractère rustique, sauvage et naturel des collines et qu’ils souhaitent que le projet contribue à leur préservation. «Ce sera l’organisme gestionnaire qui décidera de l’avenir. Rien n’empêche que le développement du parc se fasse progressivement. Je ne crois pas que la population serait contre la construction d’un refuge au milieu du sentier Transkekeko, qu’elle ne soit pas contre l’amélioration des parois d’escalade ou un aménagement sympathique avec quelques tables de pique-nique au lac Despériers», a-t-elle dit sous toutes réserves. 

Droits d’accès 

On ne sait pas encore s’il y aura des frais pour l’accès au parc régional, frais qui pourraient représenter un obstacle pour les moins fortunés. «C’est pour cela que ce pourrait être un membership symbolique. Il y a plusieurs parcs au Québec, il y en a qui chargent l’accès, il y en a où l’on fait du ski alpin. Il y a une grande variété. Pour l’instant on va commencer par voir comment ça va et par la suite il y aura un développement quelconque», a expliqué Mme Cloutier-Pichette. 

Si tout se déroule rondement, une assemblée publique pour présenter le futur parc devrait être tenue d’ici la fin de l’année, pour une ouverture officielle en 2020.  

Megaphone Kekeko Rouyn-Noranda

©Photo Suzanne Roy

Un mégaphone qui permet d'entendre les bruits de la forêt a été installé dans le secteur d'Arntfield.

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