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19 juillet 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Pris sur le fait, il plaide coupable de voyeurisme

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©Photo - Archives

Un homme de 60 ans a reçu une sentence suspendue assortie d’une probation de 18 mois, cette semaine au palais de justice de Val-d’Or, après avoir plaidé coupable à une accusation de voyeurisme.

Avouant s’être introduit aux abords d’une résidence dans la soirée du 20 août 2018 pour observer une femme de son entourage prendre sa douche, le Valdorien Michel Langlais a enregistré son plaidoyer de culpabilité dans le cadre d’une suggestion commune découlant d’une entente intervenue entre son avocat, Me Francis Germain, et la procureure de la Couronne, Me Clara-Élodie De Pue.

La juge Renée Lemoine, de la Cour du Québec, a entériné la peine proposée, dont la probation comporte une série de conditions pour l’accusé, dont celles de ne pas communiquer avec la victime, de ne pas se trouver dans un rayon de 250 mètres de sa résidence et de lui verser 1500 $ à titre compensatoire dans un délai de 12 mois. Michel Langlais devra aussi suivre les directives de son agent de probation si celui-ci estime qu’il a besoin de consulter en santé mentale ou sur la déviance sexuelle.

«Il s’agit d’une infraction sérieuse, considérant que l’état psychologique de la victime a été affecté par l’événement, a mentionné la juge Lemoine à l’accusé. La peine vise votre réhabilitation et d’éviter que cela se reproduise.»

Me Germain a assuré le tribunal que l’effet de dissuasion est très clair pour son client, compte tenu que sa vie a basculé et que la clientèle de son entreprise a diminué de 75%.

En flagrant délit

L’affaire s’est retrouvée devant les tribunaux après que le conjoint de la victime ait informé celle-ci qu’il avait surpris Michel Langlais, un proche, en train de la regarder dans sa douche à travers une fenêtre, par une ouverture d’environ un pouce entre les rideaux.

«Quand la victime va confronter Monsieur, il avouera les faits, a relaté Me De Pue. Cet événement a eu des impacts énormes sur Madame, qui a dû recourir à des soins psychologiques et diminuer sa charge de travail de 10%, pour ainsi subir une importante perte de salaire», a souligné la procureure du ministère public.

La victime: «Je me sens salie, trahie, violée»

Prenant son courage à deux mains, la victime a exprimé tout son désarroi à l’accusé en lisant une lettre à voix haute dans la salle de cour. «Tu as fait passer tes fantasmes sexuels avant tout. Je me sens salie, trahie, violée, a-t-elle déclaré.

«Je pleure de honte et de rage, je n’ai plus confiance dans les hommes, j’ai fait une dépression, subi un choc post-traumatique et j’ai même dû faire installer des caméras de surveillance chez moi pour me sécuriser. Tu n’avais pas le droit de violer mon intimité, a poursuivi la dame. Et une question me restera toujours en tête: depuis combien de temps agissais-tu comme ça?»

L’accusé: «Je m’excuse»

Michel Langlais, penaud, a pour sa part exprimé ses regrets devant le tribunal. «Je m’excuse fortement. C’était un acte fou, non réfléchi, pour lequel j’ai payé pas mal cher et pour lequel je vais payer encore, a-t-il signifié. Je demande pardon.»

Commentaires

22 août 2019

pierremorissette

JE ME SENS SALLE??? CUISINE PEUT ETRE CA S ECRIT SALE

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