22 juillet 2019

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©Camille Lalancette - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les cyclistes lors de la dernière étape.

 «Il y a vraiment quelque chose de magique autour du Tour. C’est un évènement qui est capable de rassembler les municipalités. Nous avons un accueil incroyable partout où l’on va, que soient par la collaboration des municipalités; de la Sûreté du Québec qui fait des miracles; la collaboration des bénévoles, j’en ai la chair de poule. Vraiment, c’est beau», a dit Jean-Philipe Roy, directeur général du Tour, encore frappé par la découverte de ces gens motivés. 

L’équipe du Tour a d’ailleurs fait sa demande officielle à la ville de Rouyn-Noranda pour être la ville-hôte l'an prochain. Les villes de Val-d’Or et Amos, subissant des travaux dans son centre-ville et à la Polyvalente La Forêt ne peuvent recevoir les athlètes pour la 52e édition. La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a confirmer dimanche la venue du Tour dans la ville l'an prochain.

La préfète de la MRC de Témiscamingue a signalé l’intérêt des municipalités à revoir les cyclistes pour la 52e édition. 

©Camille Lalancette - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le grand gagnant du Tour de l'Abitibi, Michael Garrison, et le gagnant de l'étape 7, Gianni Lamperti.

Moins d’équipes internationales  

Le Tour de l’Abitibi est le seul championnat junior de vélo de route qu’il y a en Amérique du Nord. Il détient sa réputation et plusieurs équipes nationales amènent leurs athlètes de la relève. Cette année, le Tour aura attiré moins d’équipes internationales que les années précédentes. Jean-Philipe Roy a assuré que tous ceux qui sont habituellement présents ont été invités. «Nous n’avons aucun contrôle sur le taux de réponse», a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’une partie des invitations déclinées sont le fruit d’un investissement stratégique en vue des jeux Olympiques de l’été 2020.  

«Les cyclistes qui sont ici n’iront pas aux Olympiques dans les six prochains mois. Notre évènement forme des athlètes de la relève, alors c’est vraiment du développement à moyen terme. Donc, les années précédant les Olympiques, les équipes nationales qui participent au Tour ont moins d’argent parce que l’argent est dédié en majorité aux athlètes allant aux Olympiques», a-t-il lancé. 

Il a observé que c’était une première expérience pour plusieurs cyclistes de faire une course avec un peloton aussi nombreux. 

M. Roy a déclaré ne pas voir un décalage de calibre entre les équipes. «L’écart qu’on a pu voir mardi, [qui était un évènement exceptionnel au Tour de l’Abitibi], n’a rien à voir avec le calibre. On parle ici d’une stratégie d’équipe qui a su ralentir le peloton pour permettre à l’échappée de se creuser un écart», a-t-il soutenu en faisant mention de l’échappée qui a permis de créer un écart de 7 minutes entre 14 cyclistes et le peloton. 

Conscients des perturbations 

Le directeur général a expliqué que le passage des vélos est un savant arrimage de coordination et de sécurité routière par la Sûreté du Québec. «Nous sommes conscients des perturbations que l’on crée, alors on fait attention. On communique nos heures de passages. On essaie de laisser passer le trafic avant les vélos»  a-t-il noté en rappelant que l’équipe du Tour est toujours en contact avec les municipalités. 

Changement de DG 

La nomination de M. Roy a suivi le départ de l’ancien directeur général, Michel Ducas. «J’ai été approché il y a six semaines pour prendre la relève. Le Tour de l’Abitibi, c’est une organisation en santé, une organisation qui est solide et mobilisée, un comité organisateur très fort. Il n’y a vraiment aucun souci à se faire», a-t-il dit en se faisant rassurant.