22 juillet 2019

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©Anne Blondin

Quatre cyclistes de l’équipe des États-Unis se sont particulièrement illustrés lors de la 51e édition du Tour de l’Abitibi. De gauche à droite, Matthew Riccitello, Luke Lamperti, Lukas Bourgoyne et Michael Garrisson ont brandi leur trophée.

Michael Garrisson, qui a revêtu le maillot brun dès la première étape du Tour, a su le conserver tout au cours de la compétition. Au cumulatif, Garrisson a terminé avec une avance de seulement 28 secondes sur son plus proche adversaire qui était son coéquipier Matthew Riccitello.

«J’étais le coéquipier de Riley Sheehan qui a remporté l’édition 2018 du Tour. L’an dernier, j’avais plus un rôle de domestique, je faisais beaucoup de travail pour lui. Cette année, j’ai pu prendre la place qu’il occupait. C’est vraiment incroyable que l’on ait réussi à conserver le maillot brun au sein de notre équipe. C’est vrai que nous étions une équipe très forte, mais il y avait plus que ça. Notre groupe était très uni et nous avons roulé comme si nous étions une seule entité», a expliqué Micheal Garrisson à la fin de la 7e étape.

Garrisson est devenu le troisième cycliste à porter le dossard brun du début à la fin du Tour de l’Abitibi. «Je suis fier de cet exploit. Je me sentais bien à mon arrivée au Tour, mais je ne pouvais pas m’imaginer m’emparer du maillot brun dès le début et le conserver jusqu’à la fin. Ça rend la victoire encore plus particulière.

«Je ne pouvais pas m’imaginer m’emparer du maillot brun dès le début et le conserver jusqu’à la fin.» - Michael Garrisson  

Les autres maillots

Matthew Riccitello, de l’équipe des États-Unis, est reparti avec le maillot bleu pour la meilleure recrue ainsi que le titre de la révélation du Tour. Tout comme son coéquipier Garrisson, Riccitello s’est emparé du maillot bleu dès la première étape et l’a conservé tout au cours de la compétition.

Le maillot à pois remis au meilleur grimpeur a été remis à Luke Lamperti de l’équipe des États-Unis, alors que le maillot orange pour le meilleur au classement général des points a été remis à son coéquipier Lukas Bourgoyne. L’entraîneur de l’équipe des États-Unis, John Heidemann, a vu son travail souligné en étant nommé meilleur directeur sportif.

Honneurs régionaux

Deux membres de l’équipe Iamgold ont reçu des distinctions au cours de la cérémonie. Thomas Berthiaume a reçu le trophée Ghislain Luneau pour souligner sa combativité tout au long du Tour de l’Abitibi. Son coéquipier Mathis Gauthier a pour sa part mis la main sur le trophée Keven Lacombe remis au meilleur Abitibien.

À nouveau hôte

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a confirmé lors de son discours que le Tour de l’Abitibi serait de retour à Rouyn-Noranda l’année prochaine. La Ville vient à la rescousse de l’événement sportif puisque ni Amos, ni Val-d’Or n’était en mesure de l’accueillir en 2020 en raison de travaux importants.

Trois records

L’édition 2019 du Tour de l’Abitibi aura laissé sa trace dans le livre des records, et ce, dès la première journée. Lors de la première étape, il a été possible d’assister au plus grand écart entre l’échappée et le peloton, soit un écart de plus de 7 minutes. De plus, les maillots bleu et brun ont été portés par les mêmes cyclistes du début à la fin du Tour. La présidente du Tour de l’Abitibi, Suzanne Fortin, a aussi souligné que la vitesse moyenne la plus élevée avait été enregistrée lors de l’étape de Malartic. La vitesse moyenne a atteint 49,3 km/h.