Dinosaures et maux de tête pour la dernière expo de L’Écart

Le centre d’art actuel présente pour deux jours seulement le travail de ses stagiaires

©L'Écart

Les œuvres de Marie B. Ouimet combinent avec humour les arts numériques et les méthodes plus traditionnelles, tout comme des objets insolites.

Pour clore sa saison 2018-2019, L’Écart promet à son public rien de moins qu’un mal de tête. Même si celui-ci ne durera que le temps d’un clin d’œil.

Dans le cadre de son programme d’emploi d’été, le centre d’art actuel de Rouyn-Noranda a accueilli Marie B. Ouimet et Maëlle Plamondon, toutes deux originaires de la Capitale du Cuivre. Pendant la durée de leur stage, elles ont eu l’occasion de réaliser une exposition, qu’elles présenteront de manière éphémère les 27 et 28 juillet, de 11h à 17h. Le vernissage aura, quant à lui, lieu le vendredi 26 juillet à 19h.

Marie B. Ouimet combine avec humour les arts numériques et des méthodes plus traditionnelles comme la peinture, la gravure sur bois et le tricot. Pour son projet en résidence à L’Écart, elle a rassemblé la peinture, la projection et la présence de figurines de dinosaures pour remettre en question les informations que les médias transmettent au quotidien, tout en se moquant de l’importance que leur accordent les gens. «Ses œuvres exposent des univers où se côtoient illusions d’optique, couleurs fluorescentes et contrastes, assurant un mal de tête au regardeur», a précisé L’Écart.

Pour sa part, Maëlle Plamondon recourt à la science pour créer ses œuvres. «Dans ses peintures et ses installations, les éléments graphiques et les fossiles s’entremêlent pour remettre en question la place de l’art dans la recherche scientifique», a indiqué L’Écart. Son installation crée un lien entre un dinosaure prédateur, le Deinosuchus, et l’espèce actuelle qui domine l’écosystème planétaire, à savoir l’être humain.

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