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13 août 2019

John Cobick a bouclé la boucle à l'Omnium VCCN

Il est reconnaissant du milieu qui l’a soutenu

John Cobick

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

John Cobick, avant son départ lors de l’Omnium Veilleux Caron Cobick Nolet.

GOLF. Alors qu’il excellait sur les verts au niveau provincial, national puis aux États-Unis, John Cobick a pu profiter du soutien de son milieu. Il en est encore très reconnaissant aujourd’hui.

John Cobick élan

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

John Cobick n'écarte pas un éventuel retour à la compétition chez les seniors.

L’un des premiers boursiers du Fonds de l’athlète de l’Abitibi-Témiscamingue, dont il est devenu l’un des ambassadeurs, John Cobick avait l’impression de boucler une boucle en acceptant la présidence d’honneur de l’Omnium Veilleux Caron Cobick Nolet, le 2 août, au club de golf l’Oiselet d’Amos. Fondé il y a 30 ans par son père Joe avec Marc Caron et Jean-Paul Veilleux, groupe auquel s’est joint plus tard Guy Nolet, l’Omnium est l’un des principaux partenaires financiers de ce fonds qui soutient les athlètes amateurs de la région depuis 1986.

«C’est un honneur pour moi d’être là d’abord en tant que récipiendaire. Je représente des dizaines voire des centaines d’individus qui ont eu la chance comme moi d’être soutenus par les gens comme ceux qui sont ici aujourd’hui. C’est quelque chose que Joe nous inculqués très jeunes et ça fait au moins 20 ans que je suis membre du Fonds, que j’envoie ma cotisation. C’est juste de remettre à la communauté ce qu’elle m’a donné, souligne-t-il.

«Le Fonds et l’Omnium ont aidé tellement de jeunes, poursuit le père de trois enfants, aujourd’hui âgé de 51. Il y en a très peu qui deviennent des athlètes professionnels, mais la majorité deviennent des citoyens de la planète, s’impliquent et donnent à leur tour. Je n’ai malheureusement pas la chance de le faire ici dans ma ville natale, mais je continue où je suis par l’entremise de mes enfants et d’amis, en m’impliquant aussi dans plusieurs fondations.»

Où tout a commencé

Pour lui, tout a commencé dans sa ville natale à Amos, mais aussi à l’Oiselet. «C’est un terrain que je connais très bien. Joe est devenu propriétaire avec son groupe en 1978, quand j’avais 10 ans. J’ai passé beaucoup de temps ici, non seulement à jouer au golf, mais aussi à travailler sur le terrain. Je revois aujourd’hui des amis qui, dans le temps, étaient plus vieux que moi et me donnaient la chance de jouer avec eux. J’ai beaucoup appris avec eux», reconnaît-il.

«La compétition et le golf m’ont apporté beaucoup. Que ce soit la discipline, la valeur du travail, l’humilité, la vulnérabilité de la victoire ou de la défaite, ce sont toutes des choses que tu appliques plus tard dans la vie» - John Cobick  

Sous le programme junior que mettaient en place Jacques et Michel Paiement à l’Oiselet, il a développé son talent et sa passion pour le golf. «Je me souviens de Joe qui faisait des démarches pour que j’aille rester dans des familles à Montréal, Québec ou Rimouski pour des championnats québécois. Des voyages en autobus, j’en ai fait plusieurs pour aller performer ailleurs et me comparer», évoque celui qui a ouvert la voie à sa sœur Mary-Lee, deux ans plus jeune, puis à Élise et Jacques Paiement junior.

Aux États-Unis

John Cobick se souvient de son premier tournoi national, à 16 ans, à Moncton au Nouveau-Brunswick. Il garde aussi un excellent souvenir de sa participation au championnat national amateur avec l’équipe du Québec à 21 ans, où il a pu côtoyer des grands du golf canadien comme Graham Cooke.

«De 18 à 21 ou 22 ans, j’ai eu des bourses d’études pour aller jouer dans la NCAA avec l’équipe d’Austin Peay State University au Tennessee, juste au nord de Nashville. Ce fut une superbe expérience. On a gagné deux championnats de conférence. J’ai eu la chance d’être capitaine de l’équipe les deux dernières années, en plus de me faire de bons amis», affirme-t-il.

Retour à la compétition?

Il a certes considéré à l’époque tenter sa chance sur les circuits professionnels de golf, mais il a finalement choisi de plutôt mettre ses études en marketing à profit. Ce qui ne l’a pas empêché de faire les championnats amateurs québécois durant ses six années à Montréal, avant qu’il ne parte travailler au siège social d’Eastman au Tennessee, son employeur depuis 27 ans. Mais le feu de la compétition et sa passion du golf son loin d’être éteints.

«Je me remets d’une blessure, mais j’aimerais bien reprendre la compétition dans les prochaines années maintenant que j’ai atteint l’âge pour jouer senior. Malgré ma blessure, j’ai fait un peu de travail qui fait en sorte que ma game est probablement meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’a été pendant plusieurs années», fait-il valoir.

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