Économique
Retour09 septembre 2019
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Gazoduq: le ministre Charrette plutôt favorable au projet
©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt
Le ministre de l’Environnement ne s’est pas prononcé contre le projet de Gazoduq en Abitibi-Témiscamingue, mais il demeure en réflexion.
Alors que les appels à la transition énergétique se multiplient, tout comme les événements climatiques extrêmes, le gouvernement n’a toujours pas fait son nid à propos du projet de Gazoduq, filiale de GNL Québec.
Gazoduq prévoit acheminer du gaz naturel de l’Alberta jusqu’au Saguenay en passant par l’Abitibi-Témiscamingue. Le projet suscite beaucoup de controverse au Québec, mais on sent que le ministre de l’Environnement, Benoît Charette, y serait plutôt favorable.
«Il n’y a rien de statué par rapport à ce projet. On a démontré un intérêt à étudier la question, parce qu’au niveau du développement économique, il y a des éléments positifs, même d’un point de vue environnemental», a indiqué le ministre, lors d’une entrevue accordée dans le cadre de son passage à Rouyn-Noranda, le 6 septembre.
Lutte aux changements climatiques
M. Charette croit que le Québec pourrait innover en utilisant l’électricité dans le processus de liquéfaction au lieu de procédés thermiques comme on le fait ailleurs. «Ce serait une première dans le monde», a-t-il mentionné.
Une fois liquéfié, le gaz peut être exporté. GNL Québec prétend que le gaz naturel peut remplacer avantageusement le charbon ou le pétrole dans des centrales électriques et ainsi permettre de réduire les gaz à effet de serre (GES). Le procédé de liquéfaction à l’électricité devrait aussi permettre de diminuer les GES, selon le ministre. Des audiences du BAPE devraient éventuellement être tenues sur ce projet.
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