Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

11 septembre 2019

De plus en plus difficile d’ouvrir les portes des fermes

Cette année, seuls deux producteurs de la région ont participé aux portes ouvertes de l’UPA

Guillaume Lemieux Fromabitibi

©Photo L'Éclat/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Guillaume Lemieux, propriétaire de Fromabitibi, a accueilli de nombreux visiteurs lors de la journée portes ouvertes du 8 septembre.

Malgré la popularité de l’événement Portes ouvertes sur les fermes, l’UPA éprouve de plus en plus de difficultés à recruter des agriculteurs pour l’occasion. L’Abitibi-Témiscamingue n’y échappe pas.

Le dimanche 8 septembre, plusieurs centaines de personnes se sont déplacées à la Ferme Lunick de Saint-Eugène-de-Guigues, qui fait la culture de pommes de terre, et chez Fromabitibi à Colombourg, qui se spécialise dans l’élevage de chèvres, la production de fromages et la culture maraîchère. 

Or, de moins en moins de producteurs se disent ouverts à l’idée d’accueillir d’immenses foules dans leur établissement pour une journée complète. Ce n’est pourtant pas par manque de volonté. 

«Les producteurs sont déjà souvent surchargés d’ouvrage, a expliqué le président de la Fédération régionale de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault. Quand on ouvre nos portes aux visiteurs, on veut paraître sur notre meilleur jour. On doit faire beaucoup d’efforts et de préparation pour cette journée. C’est donc de plus en plus difficile de recruter des fermes.» 

Le nombre de fermes en Abitibi-Témiscamingue a également baissé au cours des dernières années, réduisant d’autant le bassin d’établissements potentiels. 

Une activité populaire malgré tout 

L’UPA est bien consciente de ce problème et cherchera à renouveler l’événement au cours des prochaines années. «On veut garder cette activité, car elle est vraiment populaire, mais la formule sera peut-être appelée à changer dans les années futures. Pour le moment, je ne sais pas ce qui va se passer», a indiqué M. Rheault. 

L’année dernière, la Ferme Lafontaine-Noël de Dupuy avait accueilli près de 1500 personnes pendant la journée portes ouvertes. «Les gens sont intéressés de savoir ce qu’on fait dans les fermes et de quelle manière on cultive aujourd’hui», a souligné Pascal Rheault. 

  

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média