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15 septembre 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Brad Yetman: quand la passion du coaching prend le dessus

Ancien joueur, il a fait la transition vers le poste d’entraîneur

Brad Yetman Huskies Rouyn-Noranda

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Ancien joueur des Huskies, Brad Yetman a accepté de rejoindre la formation rouynorandienne comme entraîneur adjoint.

La carrière de hockeyeur de l’ancien Husky Brad Yetman n’aura pas été de tout repos. Les commotions cérébrales ont énormément affecté son parcours de joueur. Détenteur d’une maîtrise en psychologie, il a trouvé une passion derrière le banc d’une équipe de hockey.

«Quand j’étais un joueur, je voulais jouer dans la LNH. Je n’ai jamais pensé à être un entraîneur, a-t-il avoué. Avec ma situation, les commotions cérébrales et tout, quand mes journées comme joueur ont été terminées, j’ai vraiment réfléchi. Je voulais rester dans le hockey d’une certaine façon», a-t-il ajouté.

Le natif de Terre-Neuve est littéralement demeuré dans le hockey. Dépisteur pour les Cataractes de Shawinigan, entraîneur-chef du Blizzard de East Coast, une formation qui évoluait dans la ligue midget AAA de sa province, il a touché à un peu à tout dans le hockey.

«J’avais la passion du hockey, mais je l’ai encore plus comme entraîneur. C’est fou! Je n’aurais jamais pensé à ça. Pour moi, la chose la plus satisfaisante est d’aider le joueur et favoriser son développement. Je suis ici pour ça» - Brad Yetman

Un parcours scolaire

Pendant qu’il passait ses soirées et ses fins de semaine dans les arénas, Brad Yetman planchait aussi à l’école. Étudiant au Memorial University of Newfoundland, il a complété un baccalauréat en psychologie avant d’ajouter une maîtrise à son bagage. «Quand je suis devenu entraîneur, j’ai pensé à Guy Boucher parce que je voulais terminer mon parcours en psychologie à l’université», a-t-il relaté.

Brad Yetman Huskies Rouyn-Noranda

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Brad Yetman travaillait avec les défenseurs des Huskies lors d’un entraînement.

De son propre avis, ses études lui ont permis d’être un meilleur entraîneur. «Ça m’a tellement aidé jusqu’à maintenant! J’ai réalisé que chaque joueur était différent, pas juste comme individu, mais au niveau de sa communication, de sa gestion des sentiments», a-t-il mentionné.

«Chaque joueur a aussi des buts différents. Certains veulent seulement jouer junior majeur. D’autres visent le hockey professionnel. D’autres se concentrent sur l’école. J’ai beaucoup de fierté quand j’aide un joueur à accomplir son but» - Brad Yetman

La communication prend aussi une grande place dans ses interactions. «C’est l’aspect le plus important de la psychologie: il faut avoir la bonne façon de communiquer, et ce, autant avec les joueurs qu’avec les entraîneurs ou les partisans. Je veux aussi aider les joueurs à utiliser la psychologie, faire en sorte qu’ils soient en mesure de gérer leurs émotions pour que ça les aide sur la patinoire», a-t-il signalé.

Entraîneur de l’année

Brad Yetman était depuis deux saisons l’entraîneur-chef du Blizzard de East Coast. Il avait été auparavant entraîneur adjoint de cette équipe. «J’ai apprécié mon séjour avec le Blizzard. Être entraîneur-chef, c’est une expérience complètement différente de celle d’être adjoint. Être en chef, ça m’a donné plus de perspective, plus de connaissance de chaque situation de match, de pratique, de préparation et d’organisation. Mon éthique de travail se devait d’être à 110 % chaque fois que j’étais à l’aréna», a-t-il expliqué.

Ces efforts ont été récompensés, alors qu’il a été nommé entraîneur de l’année du circuit midget AAA de Terre-Neuve-et-Labrador la saison dernière.

Fier Terre-neuvien

Âgé de 28 ans, ce Terre-Neuvien qui s’exprime en français a traversé plus de 2700 kilomètres pour venir à Rouyn-Noranda. «Une longue route», a-t-il lancé, sourire aux lèvres. Il faut dire que Brad Yetman souhaite ouvrir les portes pour ses compatriotes terre-neuviens.

«À Terre-Neuve, il y a une fausse idée chez les joueurs qu’on n’est pas assez bon pour venir jouer dans la LHJMQ. Je sais que les joueurs de ma province veulent jouer dans la ligue, ici à Rouyn-Noranda ou ailleurs, a-t-il soutenu. Pour moi, c’est important d’ouvrir les portes pour les joueurs terre-neuviens et m’assurer que toutes les personnes dans la ligue savent que Terre-Neuve est aussi un bassin des Maritimes. Je suis très fier de venir de là.»

Sa présence derrière le banc facilitera aussi l’arrivée des joueurs des Maritimes, du moins, il l’espère. «Je veux être là pour eux. Je veux qu’ils se sentent bien de venir ici. J’espère que de savoir que je suis là va les aider», a-t-il fait savoir.

Match parfait

C’est autour de la fin juillet que Brad Yetman a reçu l’appel de Mario Pouliot. Une semaine et demie plus tard, il recevait une offre. «Quand Mario m’a contacté, je savais que ça pouvait être le match parfait. J’ai joué pour lui et avec les Huskies. C’est une opportunité que je ne pouvais rater», a-t-il lancé.

L’ancien hockeyeur s’occupera notamment des défenseurs. «Pouvoir travailler avec eux et les aider à se développer, tout comme l’équipe, continuer de construire et d’améliorer l’organisation, c’est une chance en or», a-t-il fait valoir.

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