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17 septembre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Hold-up du Bar au Sport: l'affaire en voie de se conclure

Le sort de Nicholas Gagnon devrait être connu en novembre

Nicholas Gagnon

©Photo - Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Nicholas Gagnon peu après son arrestation, en novembre 2015.

Le dossier du vol qualifié au Bar au Sport de Val-d’Or survenu en novembre 2015 devrait en principe connaître sa conclusion judiciaire cet automne, pratiquement quatre ans jour pour jour après les événements.

Épinglé par la police américaine le 5 août en Floride (au bout d’une cavale de deux ans et demi), Nicholas Gagnon, le troisième et dernier suspect dans cette affaire, a récemment comparu au palais de justice de Val-d’Or, où son avocat, Me Samuel Bérubé, a fait savoir que la défense et la Couronne allaient disposer du dossier lors de la prochaine comparution de l’accusé, le 22 novembre.

À moins d’un énorme revirement d’ici là, Me Bérubé et le procureur de la Couronne, Me Jonathan Tondreau, présenteront alors une suggestion commune de règlement au tribunal. Faisant vraisemblablement face à une lourde peine de prison, Nicholas Gagnon, un Valdorien de 29 ans, est détenu depuis son arrestation aux États-Unis par les US Marshalls en vertu d’un mandat international et son rapatriement au Canada par la Sûreté du Québec.

L’accusé a renoncé à son enquête sur remise en liberté et une ordonnance de la cour lui interdit formellement de communiquer avec Francis Legault et Patrice Gaudreault-Morin, les deux autres accusés dans cette affaire, de même qu’avec la victime du vol.

Plusieurs accusations

Nicholas Gagnon fait face à plusieurs accusations en lien avec le hold-up d’environ 12 500 $ survenu le 24 novembre 2015 au Bar au Sport, soit de vol qualifié, de complot pour vol avec Gaudreault-Morin et Legault (son beau-frère), d’utilisation d’une fausse arme et d’un déguisement pour commettre un acte criminel, de même que de complicité après le fait.

Gagnon est aussi accusé d’une kyrielle de bris de conditions alors qu’il était en liberté sous engagement, dont celui de ne pas s’être présenté à la cour lorsque requis (notamment pour son procès qui était prévu en février 2017 à Amos) et celui de ne pas quitter le district judiciaire de l’Abitibi-Témiscamingue. Il était activement recherché depuis qu’il avait fait faux bond à la justice, il y a deux ans et demi.

Rappelons que Francis Legault, 36 ans, de Repentigny, et Patrice Gaudreault-Morin, 39 ans, de Val-d’Or, avaient pour leur part évité un procès dans cette affaire en plaidant coupables aux accusations auxquelles ils faisaient face.

À la suite d’ententes entre la Couronne et la défense, Legault a écopé de cinq ans de détention, contre neuf mois pour Gaudreault-Morin, qui allait plus tard être condamné à la prison à vie après avoir été reconnu coupable par un jury, en avril 2018, de meurtre prémédité à l’endroit de Sébastien Goudreau, retrouvé mort près du Camping Sagittaire de Val-d’Or la veille de Noël 2015.

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