«Le Début des petites étincelles» illumine un grand parcours intérieur

Un deuxième roman grand public pour Amy Lachapelle

©Gracieuseté

Originaire du Témiscamingue, Amy Lachapelle, qui habite maintenant à l’extérieur de la région, était de passage à Ville-Marie pour quelques jours lorsque nous l’avons interviewée.

La prolifique auteure témiscamienne Amy Lachapelle récidive avec un deuxième roman grand public. Elle parle de Roxane, son personnage principal, avec des étoiles dans les yeux, et de son écriture et de ses lecteurs avec une humilité désarmante, compte-tenu des succès qui jalonnent son parcours littéraire.

«Roxane est un personnage qui se cherche. Les petites étincelles qu’évoque le titre, ʺLe Début des petites étincellesʺ, ce sont les points de lumière dans sa quête d’elle-même», a indiqué Amy Lachapelle.

«Cette femme dans la jeune trentaine n’avait pas vraiment, avant ce moment où elle quitte sa région natale pour aller vivre dans la grande ville, construit sa propre identité, a enchaîné l’autrice. Elle avait toujours été confortable dans ses décisions, s’ajustant à celles de son conjoint, aux besoins de sa fille qu’elle avait eue alors qu’elle avait à peine 19 ans. Sans crier gare, son conjoint lui dit un beau matin que tout est fini entre eux.»

«Roxane est un personnage qui se cherche. Les petites étincelles, ce sont les points de lumière dans sa quête d’elle-même» - Amy Lachapelle

Un lectorat ciblé

Amy Lachapelle décrit ce 2e roman, son 40e titre, comme un roman féminin qui s’adresse à des femmes vivant des expériences similaires, des femmes qui se posent beaucoup de questions. Toutefois, ce roman, écrit au «Je», est déjà lu par des femmes apparentées à l’héroïne, mais aussi par des femmes plus vieilles, des plus jeunes, et aussi des hommes.

«C’est sûr, que lorsque j’écris, j’aime bien penser à mon lectorat cible, à qui je m’adresse, a-t-elle noté. Mais comme je suis moi-même lectrice, je sais que parfois, j’aime lire des histoires qui me touchent directement. Parfois aussi, j’aime découvrir des univers méconnus. En ce sens, j’ai reçu un message d’un homme d’un certain âge, qui m’avouait avoir été très touché par mon livre.»

Un univers plus intimiste

Alors que dans ses livres jeunesse, les dialogues étaient omniprésents, le lecteur devenant spectateur extérieur à l’histoire, «Le Début des petites étincelles» se veut intimiste, davantage axé sur ce que le personnage principal ressent et vit.

«C’est un peu comme si nous étions dans la tête de Roxane, a fait observer Mme Lachapelle. On voit comment elle se sent, ce qu’elle découvre.»

À travers toutes ses découvertes, Roxane surmonte des périodes de doutes et de culpabilité envers sa fille, qui a décidé à la dernière minute de ne pas la suivre à Montréal, mais tout autant des périodes de grandes joies. Il ne sera pas étonnant, rendu à la dernière page, de constater que l’histoire se termine sur une belle note.

Page couverture du «Début des petites étincelles»

«J’aime que les gens se sentent bien quand ils finissent mes livres, qu’ils ressentent un sentiment d’apaisement, qu’ils soient contents d’avoir rencontré Roxane, de l’avoir découverte, d’y reconnaître leur sœur, leur amie, leur fille, ou même soi-même», a mentionné Amy Lachapelle.

«Le Début des petites étincelles» est un roman de 304 pages publié par la maison d’édition Libre expression.

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