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19 septembre 2019

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

De plus en plus près du projet de minicentrale Onimiki

Conseil de la MRC de Témiscamingue en bref

Claire Bolduc

©Lucie charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Claire Bolduc a invité les maires à rassurer leurs citoyens face au retard de l’ouverture du pont temporaire de la rivière de la Loutre.

Le projet de minicentrale hydroélectrique Onimiki suscite de plus en plus d’intérêt chez les élus du Témiscamingue compte tenu du temps accordé à ce dossier lors du Conseil de la MRC le 18 septembre. La piscine, l’incinérateur, la pénurie de pompiers volontaires ont également fait partie des échanges.

Tout d’abord, les 10 maires qui ont participé à la mission exploratoire, le 5 septembre au Lac-Saint-Jean, en sont revenus totalement emballés. Tour à tour, la préfète, Claire Bolduc, leur a donné la parole. Ils ont ainsi fait part de leurs observations. La complicité entre les partenaires autochtones et allochtones, la façon de gérer les deux projets, dont celui de Val-Jalbert, la manière de distribuer et réinvestir les redevances générées par les deux minicentrales, autant d’acquis là-bas qui légitimeraient son développement au Témiscamingue.

«Ce qui m’a le plus impressionné, a souligné Marco Denommé, maire de Saint-Eugène-de-Guigues, c’est de voir comment ils sont parvenus à intégrer la minicentrale au paysage, à conserver son cachet touristique. Ce n’est pas rien d’avoir créé ça dans un site historique en moins de 18 mois.»

Il a d’ailleurs été convenu de dédier entièrement la rencontre du 26 octobre du Groupe d’animation du milieu municipal et économique (GAMME), composé d’élus et de personnel municipal, à ce sujet.

Trois scénarios de piscine

Les maires ont pris connaissance du rapport produit par la firme L’Escabeau sur une infrastructure aquatique dans le secteur centre du Témiscamingue. Ceux-ci en discuteront avec leurs conseils municipaux respectifs avant de se prononcer sur le sujet. Le rapport sera rendu public le 15 octobre.

Pour le moment, il convient de confirmer la nécessité de maintenir, réparer ou construire une infrastructure aquatique dans le secteur centre du territoire. «La préoccupation des maires est de savoir combien l’un ou l’autre de ces trois scénarios coûterait aux contribuables et de s’assurer d’un accès qui soit équitable pour tous», a précisé Claire Bolduc.

«Lors du dernier incendie, ce sont des citoyens qui sont venus nous aider à dérouler les boyaux d’arrosage» - Nico Gervais

Appel au calme pour le pont de la Loutre

Alors que l’ouverture du pont temporaire de la rivière de la Loutre, situé entre Saint-Eugène-de-Guigues et Saint-Bruno-de-Guigues, avait été prévue en juin, voilà qu’elle se trouve reportée à novembre. La préfète Bolduc a demandé aux élus de calmer leur impatience comme elle le fait elle-même.

«Nous entendons les citoyens, mais nous comprenons aussi les exigences du ministère des Transports, a-t-elle signalé. Il s’agit d’un nouveau type d’infrastructure, qui pourrait très bien être reproduit ailleurs sur notre territoire et dans le reste de la province. Le Ministère ne peut pas lésiner avec la sécurité de la population. C’est pourquoi il effectue autant de tests.»

Un incinérateur toujours plus pertinent

Au cours des derniers mois, tant le recyclage, transporté à Gatineau, que le compost traité sur place et les matières résiduelles, transportées à Rouyn-Noranda, ont connu une légère augmentation de volume, tel qu’indiqué par la directrice de l’écocentre, Katy Pellerin.

Il n’en fallait pas plus pour que les maires manifestent leur mécontentement face à des normes auxquelles les territoires sont contraints et qu’ils réitèrent l’enthousiasme qu’ils partagent envers l’implantation d’un incinérateur au Témiscamingue. «Ce n’est pas seulement nous; la crise des matières résiduelles est mondiale, a rappelé Claire Bolduc. Plus que jamais, un incinérateur devrait être perçu comme une solution innovante.»

Conseil MRC

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

En plus des dossiers à l’ordre du jour, la pénurie de pompiers et l’incinérateur se sont invités au Conseil de la MRC de Témiscamingue de septembre.

Pénurie de pompiers

Au terme du conseil, le maire de Notre-Dame-du-Nord, Nico Gervais, a fait part à ses collègues de la difficulté que sa municipalité éprouvait à recruter de nouveaux pompiers. De la vingtaine de pompiers volontaires formés pour intervenir lors d’un incendie, seulement une dizaine seraient actifs tout au long de l’année.

«Au cours du dernier mois, il y a eu quatre incendies, deux chez nous et deux autres à Nédélec, où nous sommes intervenus, a-t-il relaté. Nous aurions besoin de dix pompiers de plus. Lors du dernier incendie, ce sont des citoyens qui sont venus nous aider à dérouler les boyaux d’arrosage.»

La France au Témiscamingue

Au cours du mois d’octobre, une délégation française, Sol et civilisation, viendra visiter le Témiscamingue. Les échanges porteront sur la ruralité, les services de proximité et les stratégies d’attractivité.

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