19 septembre 2019

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

Près de 350 étudiants en Sciences humaines du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue étaient réunis à Rouyn-Noranda le 18 septembre dans le cadre d’une journée spécialement consacrée à leur programme. Conférences et soirée jeu-questionnaire étaient au programme.

Les étudiants de Sciences humaines, de tous les campus du Cégep, se sont réunis à Rouyn-Noranda sous la thématique «Un monde en changement!». Selon les estimations du coordonnateur du programme de Sciences humaines, Miguel Charlebois, près de 350 étudiants étaient réunis dans le cadre de la journée thématique. 

«Par cette journée, l’ensemble des enseignants du programme veulent atteindre plusieurs objectifs, dont celui de déboulonner certains mythes sur le programme des Sciences humaines. On entend souvent que c’est un programme facile, dans lequel les gens se retrouvent parce qu’ils n’ont pas nécessairement de bonnes notes ou qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. Au contraire, c’est un programme qui demande d’avoir une curiosité et une rigueur intellectuelles», a expliqué M. Charlebois. 

Ce rassemblement avait différents objectifs, dont celui de traiter de plusieurs enjeux de société grâce aux différentes disciplines qui composent le programme des Sciences humaines, soit l’histoire, la géographie, la sociologie, la politique, l’économie et la psychologie.  

«On voulait aussi développer le sentiment d’appartenance au programme en réunissant tous les étudiants ensemble au même endroit sur un même campus et leur faire découvrir des personnes qui œuvrent dans le domaine des Sciences humaines avec succès et qui travaillent sur des questions importantes par leur recherche et leur travail afin d’améliorer la société. Je crois que ça peut permettre aux étudiants de pouvoir se projeter dans l’avenir», a ajouté Miguel Charlebois.

«C’est un programme qui demande d’avoir une curiosité et une rigueur intellectuelles» - Miguel Charlebois 

Conférences diverses 

Les étudiants ont d’abord assisté à la conférence dynamique de Gilles Laporte, historien et professeur d’histoire au Cégep du Vieux-Montréal. En près d’une heure, il a mis en relief les caractéristiques des émeutes dans l’histoire du Québec. Traitant de la rébellion des Patriotes et de la grève des «Fros» jusqu’au Printemps érable, M. Laporte a su captiver son auditoire par son explication de ces phénomènes sociaux. 

Par la suite, les étudiants pouvaient assister à différentes conférences dont les sujets étaient des plus variés. Radicalisation, écoanxiété, enjeux autochtones, mondialisation de l’agriculture, jeux vidéos et socialisation, changements climatiques, justice sociale, le travail au quotidien des psychoéducateurs était abordé afin de discuter du monde en changement. 

Deuxième édition 

La première édition de la Journée des Sciences humaines avait eu lieu en 2017. Les organisateurs ont apporté quelques modifications pour rendre l’expérience encore plus agréable. 

«Nous avons, entre autres, réduit le nombre de conférences et avons plutôt misé sur la qualité en interpellant des chercheurs et professeurs du réseau universitaire au Québec. Lors de l’édition de 2017, la Journée avait eu lieu pendant un congé pédagogique, alors que cette année, elle est intégrée à une journée de cours», a précisé Miguel Charlebois. 

En plus, un volet plus ludique a été ajouté en soirée. Il s’agissait d’une soirée jeu-questionnaire après le repas, où enseignants et étudiants ont pu mettre à profit leurs connaissances générales.