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19 septembre 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

NCAA: la LHJMQ envisage d’émettre des règles d’admissibilité à son circuit

Gilles Courteau de passage à Rouyn-Noranda pour le lancement de la saison

Gilles Courteau

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, de passage en région pour le lancement de la saison, est revenu sur le dossier de la NCAA.

De passage à Rouyn-Noranda pour le lancement de la saison de la LHJMQ, le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a indiqué que des discussions étaient en cours pour resserrer les critères d’admissibilité à son circuit, un peu à l’image des règles émises par la NCAA.

Il faut savoir que les joueurs qui veulent évoluer dans les collègues américains ne peuvent disputer de matchs hors-concours et ne peuvent rester plus de 48 heures dans les camps de la LHJMQ. «Pour notre part, il n’y a pas de conséquence pour un joueur qui décide d’aller essayer dans un prep school ou dans une université américaine. Ils peuvent revenir à n’importe quel moment en sachant qu’ils seront accueillis à bras ouverts», a expliqué Gilles Courteau, en entrevue.

«Un aspect qu’on étudie consiste à resserrer nos critères d’admissibilité. On veut le faire surtout par respect pour les 98 % de joueurs qui choisissent notre programme. Ça restera le choix des jeunes», a-t-il ajouté.

Des éléments inconnus

Gilles Courteau croit aussi qu’il faut aussi rétablir certains faits vis-à-vis la NCAA.

«On ne peut pas toujours être du côté de ceux qu’on critique. Pour les collèges américains, on ne parle pas de ce que ça coûte aux parents, on ne parle pas du nombre de joueurs qui réussissent à obtenir des bourses d’étude ni du taux de réussite non plus» - Gilles Courteau

Cette saison, la LHJMQ souhaite faire mieux connaître ce qu’elle accomplit sur le plan scolaire. «On mettra beaucoup l’accent sur le volet scolaire. Notre équipe de communications a mis en ligne sur nos plateformes des témoignages d’anciens joueurs sur ce que ce programme leur a permis d’accomplir», a-t-il mentionné.

Et le sentiment de réussite ne vient pas seulement lorsqu’un joueur est sélectionné par une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH).

«Voir d’anciens joueurs décrocher leur diplôme et occuper des postes importants dans le milieu professionnel, c’est autant une réussite» - Gilles Courteau

Ce dernier a aussi souligné que les Huskies, en Brad Yetman et Steven Mercier, comptaient sur deux anciens du circuit qui avaient leur diplôme universitaire en poche.

Améliorer le programme de bourses?

Questionné s’il était préférable d’assouplir les critères pour accéder au programme de bourses de la LHJMQ ou tout simplement garantir en quelque sorte l’accès à celui-ci, Gilles Courteau a soutenu que le programme était rigoureux.

«Les joueurs ont jusqu’à trois ans après la fin de leur parcours junior pour y accéder. L’an dernier, les fonds totalisaient plus de 1,5 million de dollars pour quelque 250 joueurs. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui n’en profitent pas. Nos propriétaires et nos équipes mettent sérieusement de l’argent dans ce programme. Ils s’attendent donc à ce que les critères soient tout aussi sérieux. Il faut aussi que les barèmes et les éléments financiers soient pris en compte pour qu’on respecte les engagements qu’on prend», a-t-il fait valoir.

Selon le commissaire, dès qu’un joueur joue une saison, il a droit à un an du programme de bourses. «Si un joueur de 17 ans évolue une saison et qu’il est retranché par la suite, il aura droit au programme de bourse pour une année. Ce sont des éléments que les gens ignorent, mais ils le réalisent lorsqu’ils sont dans le processus», a-t-il fait savoir.

Un partenariat avec les universités

Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a confié qu’une rencontre avait eu lieu entre Usports, l’organisme s’occupant entre autres du hockey universitaire, et les trois ligues juniors majeurs canadiennes. «On souhaite établir un partenariat pour valoriser les ligues universitaires et le fait que de nombreux anciens de la Ligue canadienne de hockey y évoluent», a-t-il évoqué.

La LHJMQ a déjà elle-même prévu une rencontre pour établir un plan de communication afin de promouvoir le sport universitaire. «Il faut valoriser le hockey universitaire canadien. Plusieurs anciens y évoluent et ont, par le fait même, des opportunités additionnelles. De plus en plus de joueurs obtiennent des essais ou des contrats professionnels. On peut penser à des joueurs comme Charles-David Beaudoin», a souligné le commissaire.

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