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20 septembre 2019

Longs trajets en autobus: la CSLA répond aux inquiétudes

Contraintes dues au budget du transport scolaire

Transport scolaire autobus scolaire

©Photo L'Éclat / Le Citoyen - archives

Le transport scolaire est un dossier épineux pour la CSLA. Bien qu’elle travaille fort pour l’harmoniser le mieux possible, certains élèves se retrouvent parfois dans des situations désagréables.

Une semaine après la parution de notre article sur une jeune fille qui doit passer près de 15 heures par semaine dans un autobus scolaire, la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA) est sortie de son mutisme pour expliquer la réalité du transport scolaire en Abitibi-Ouest.

«On aimerait ça pouvoir avoir un autobus pour les élèves de la maternelle dans chaque village, a lancé David Goulet, régisseur au niveau du transport scolaire pour la CSLA. Mais de la manière que ça marche au ministère de l’Éducation, c’est qu’on nous donne un montant par tête d’élève. Je ne peux donc pas ajouter d’autobus.» 

Le problème, c’est que le même montant est attribué par élève partout au Québec, peu importe la situation géographique. 

«Le financement est le même partout, que ce soit à Montréal ou dans le fond d’un rang en Abitibi-Ouest, a fait observer M. Goulet. Ce qui fait que, malheureusement, la CSLA n’a pas l’argent pour payer d’autres autobus. Les transporteurs font de leur mieux, mais ils doivent aussi être rentables. Ils ne font pas ça gratuitement.» 

Beaucoup de jonglage 

En plus des budgets limités, la direction de la CSLA doit faire face à de nombreux enjeux comme les parents séparés. «Si on a, par exemple, un enfant dont le père habite à Taschereau et la mère, à Normétal, on doit s’arranger pour aller chercher l’enfant pareil, selon l’horaire de garde. Ça fait beaucoup de jonglage», a souligné David Goulet. 

Dans certains cas plus rares, la CSLA ne peut simplement pas offrir de transport aux élèves, ce qui force les parents à prendre des décisions difficiles comme changer l’enfant d’école. 

«Prenons l’exemple d’un élève qui va à l’école de Taschereau et dont la mère, à la suite d’une séparation, déménage à Macamic. On n’a pas de transport qui va de Macamic à Taschereau le matin. Donc, on n’est vraiment pas en mesure d’offrir le transport», a illustré M. Goulet. 

Dans une situation de ce genre, c’est soit aux parents d’assurer le transport ou à l’élève de changer d’école. 

La pause de 20 minutes 

Une nouveauté pour cette année qui vient également affecter le transport scolaire est l’ajout d’une pause de 20 minutes supplémentaires pour les jeunes du primaire. Celle-ci entraîne un délai dans le départ des autobus. Dans le cas de la Polyno, certains élèves doivent attendre jusqu’à 30 minutes après la fin des cours avant de pouvoir embarquer dans leur autobus. 

«Ça aussi, c’est nouveau, donc on s’adapte encore, mais la CSLA a déjà commencé à organiser des activités comme de l’aide aux devoirs pour occuper le temps des élèves», a indiqué David Goulet. 

Malheureusement, la CSLA n’a pas un mot à dire dans ce dossier puisque les pauses sont imposées par le ministère de l’Éducation et qu’aucune enveloppe budgétaire supplémentaire ne vient avec. Il est donc impossible d’offrir du transport scolaire uniquement aux élèves du secondaire. 

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