20 septembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Les partis politiques dévoilent lentement leur jeu en prévision des élections du 21 octobre.

Sébastien Lemire du Bloc québécois s’engage à talonner le gouvernement pour qu’il investisse dans le développement de la téléphonie cellulaire et de l’Internet régional. 

«L’accès internet ou au réseau cellulaire n’est pas seulement un enjeu de sécurité sur la route. Comment voulez-vous convaincre une famille de s’installer en Abitibi-Témiscamingue, de surcroît en ruralité, sans une couverture internet fiable partout sur le territoire? Comment voulez-vous qu’on garde nos étudiants étrangers formés à l’UQAT s’ils sont isolés du reste du monde? Comment voulez-vous qu’on crée du contenu culturel numérique si nous n’avons pas accès à la large bande? Comment voulez-vous que notre économie se développe équitablement sur le territoire? Et même, essayez de convaincre un adolescent de visiter nos parcs nationaux s’ils sont obligés de se débrancher complètement! Définitivement, à l’ère du numérique, le développement de notre milieu de vie est tributaire de notre capacité à nous connecter au monde», a déclaré le candidat. 

Alain Guimond mise sur l’attractivité 

Le néodémocrate Alain Guimond croit que l’attractivité doit être au cœur de la stratégie pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Il considère que le gouvernement doit mettre en place une série de mesures, notamment des investissements dans le logement abordable et le transport interurbain, dans des services de téléphonie cellulaire fiables et à bon prix ainsi que dans l’aide aux entreprises pour des services de garde en milieu de travail. 

Il plaide aussi pour la mise en place d’un nouveau crédit d’impôt pour les diplômés travaillant dans les collectivités rurales ou nordiques. «Les communautés rurales ont besoin d’un gouvernement qui fera de leurs problèmes une priorité», a déclaré M. Guimond. 

Il a ajouté savoir que l’immigration n’est pas une panacée pour régler la pénurie de main-d’œuvre, bien que cela fasse partie de la solution. «Il y a 3000 postes à combler dès maintenant. Il faut aider nos entrepreneurs dans leurs efforts de recrutement et favoriser la rétention des nouveaux arrivants d’où qu’ils proviennent», a-t-il fait valoir. 

Claude Thibault veut remettre de l’argent dans les poches des aînés 

Le PLC veut prendre des mesures qui visent à sortir de nombreux aînés de la pauvreté. «Nos aînés ont bâti Abitibi-Témiscamingue que nous connaissons et aimons aujourd’hui. C'est pourquoi ils méritent de profiter au maximum de leur retraite. En vieillissant, les coûts augmentent. Après toute une vie de travail acharné, ils ne devraient pas avoir à se soucier d’épuiser leurs économies», a déclaré Mme Thibault. 

Le PLC veut également bonifier la sécurité de la vieillesse. Dès l’âge de 75 ans, les prestations seraient ainsi bonifiées de 729 $ par année, en moyenne. 

«De plus, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les aînés qui perdent leur conjoint. C’est l’une des épreuves les plus difficiles à surmonter, et le paiement du loyer est la dernière chose dont ils devraient se soucier. C’est pour cela que nous augmenterons de 25 % les prestations de survivant du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec. Cela signifie une hausse des prestations maximales de plus de 2000 $ par an», a ajouté la candidate libérale.