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25 septembre 2019

Un budget équilibré pour l’année 2019-2020 à la CSRN

Déficit à la formation professionnelle

AB-BudgetCSRN

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Malgré des pertes financières de près de 600 000 $ au niveau de la formation continue, la CSRN est en mesure de présenter un budget initial équilibré pour l’année scolaire 2019-2020.

La Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN) a su présenter un budget équilibré, lors du conseil des commissaires du 24 septembre, même si elle a choisi d’amortir le déficit de la formation professionnelle pour des raisons pédagogiques. 

La CSRN dispose d’un budget de près de 78 M$ pour l’année scolaire 2019-2020, dont la majorité provient du financement du gouvernement. Lors de la présentation du budget initial au conseil des commissaires, le directeur financier adjoint de la CSRN, Martial Drolet, a indiqué que l’équilibre était là et qu’un léger surplus de 2566 $ était prévu à ce moment-ci. 

Au niveau du volet jeunesse et centralisé, la CSRN a enregistré un surplus budgétaire de près de 600 000 $. Ce surplus budgétaire vient compenser les pertes financières anticipées de la formation professionnelle, qui s’élèvent à environ 600 000 $. La CSRN a fait le choix d’éponger les pertes financières de la formation professionnelle pour différentes raisons. 

Le léger surplus de 6000 $ provient de la formation aux adultes. 

Problème récurrent 

Depuis plusieurs années, la CSRN a souligné le manque de financement à la formation professionnelle. De nombreuses raisons expliquent le manque à gagner dans ce secteur, dont le fait que plusieurs élèves abandonnent leur formation en cours de route et que la CSRN ne reçoit aucun financement de la part du ministère de l’Éducation dans ces cas-là. 

«Nous avons certains programmes qui n’attirent pas autant d’élèves que nous souhaiterions, mais nous devons tout de même payer les employés qui y sont rattachés. On doit réinvestir pour améliorer nos formations et même en proposer de nouvelles qui seront mieux adaptées à notre réalité et qui pourront être offertes en entreprise. Ce sont des investissements que nous nous devons de faire pour maintenir une formation professionnelle de qualité dans la région, surtout dans une situation de pénurie de main-d’œuvre, où nous devons accompagner les entreprises et les élèves», a souligné Daniel Camden, président du conseil des commissaires. 

«Quand ils s’inscrivent à la formation professionnelle, automatiquement, ce sont des miraculés! Il n’y a plus de services pour eux» - Daniel Camden 

Des services presque sans financement 

Par ailleurs, la CSRN s’est dotée de conseillers pédagogiques dédiés aux élèves de la formation professionnelle, mais ces services ne sont pas financés par le Ministère. 

«Nous avons fait ce choix pour aider les jeunes qui éprouvaient déjà des difficultés et qui avaient besoin de suivi. Quand ils s’inscrivent à la formation professionnelle, automatiquement, ce sont des miraculés! Il n’y a plus de services pour eux. Nous avons plutôt choisi de les maintenir, malgré les répercussions économiques. Le gouvernement commence à reconnaître les besoins que nous avons en formation professionnelle et à en financer une partie», a fait valoir Daniel Camden. 

Ne pas dépasser le budget anticipé 

La version du budget présentée n’est pas la version finale, mais la CSRN a demandé à la formation professionnelle de ne pas dépasser le déficit anticipé. 

«Nous leur demandons d’avoir un suivi très serré de leurs dépenses et de s’assurer de maintenir le plus bas possible ce déficit. Nous demandons qu’ils maintiennent les services qu’ils offrent en ce moment», a expliqué M. Camden. 

Transport sous-financé 

Le transport scolaire est également en déficit de 120 000 $. Le transport est financé par le ministère de l’Éducation, qui accorde un montant fixe par élève. Cependant, que l’élève fasse 2 km ou 20 km, la CSRN obtient le même financement. Le transport des élèves le matin et le soir occasionne, à lui seul, un déficit budgétaire de 80 000 $. 

L’autre partie du déficit est liée au transport sur l’heure du diner. Deux raisons principales peuvent l’expliquer. 

«Il y a des parents qui demandent à avoir leurs enfants à la maison sur l’heure du diner. Nous respectons cela et nous proposons le service. De l’autre côté, certains circuits ne sont pas rentables parce qu’il y a peu d’élèves qui les utilisent. La principale raison est que si nous ne mettons pas en place le service de transport sur l’heure du midi, nous ne pourrions pas accueillir ces élèves dans nos locaux en service de garde», a admis Daniel Camden. 

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