27 septembre 2019

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo L'Éclat/Le Citoyen – archives

La CSLA a publié sur sa page Facebook invitant a priori son personnel, mais aussi toute la population à faire preuve de civisme et de modération lorsqu’ils commentent sur les réseaux sociaux des situations relatives à ses écoles.

«Chaque année, on constate que les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place, a expliqué Marco Fournier, directeur des ressources humaines à la CSLA. On a malheureusement assisté à quelques incidents malheureux où des personnes portaient des commentaires préjudiciables auprès du personnel ou même envers d’autres parents.» 

C’est pour cette raison que la direction de la CSLA a rédigé une politique d’utilisation des médias sociaux. Bien qu’on puisse lire explicitement «À tout le personnel de la Commission scolaire du Lac-Abitibi» dans son en-tête, celle-ci ne serait pas simplement destinée aux employés de la CSLA, mais également aux citoyens qui commentent sur ces réseaux. C’est la raison pour laquelle ce mémo a été publié sur le mur Facebook de la CSLA avec un accès public. 

«On a publié cette politique dans le but de sensibiliser la population, mais également de protéger l’intégrité des personnes», a souligné M. Fournier. 

Il constate tout de même que les problèmes liés aux commentaires sur les réseaux sociaux s’améliorent d’année en année. «On préfère tout de même prévenir que guérir dans ce genre de situation», a-t-il ajouté. 

Se cacher derrière un écran 

Même si les choses se sont calmées à travers les années, des personnes utilisent toujours les réseaux sociaux pour donner leur opinion, positive ou négative, sur divers sujets. «On a assisté à des situations ou certaines personnes tenaient des propos déplacés sur les réseaux sociaux, a expliqué Marco Fournier. Beaucoup de gens se permettent d’être plus virulents sur les réseaux sociaux qu’ils ne le seraient en personne ou lors d’un appel téléphonique.» 

Le respect avant tout 

Le mémo qui a été publié sur Facebook rappelle donc aux gens que les commentaires qui y sont publiés sont de nature publique et que, malgré le droit fondamental de dire ses opinions, celles-ci doivent être données dans le respect. 

«L’utilisation de ces plateformes, dans le but de procéder à des ʺrectifications de faitsʺ en lien avec des situations survenues à l’intérieur de nos établissements scolaires, se veut inappropriée et ouvre la porte aux propos diffamatoires envers l’ensemble de notre personnel. Vous comprendrez que ce mode de diffusion de l’information est une alternative aux voix (sic) conventionnelles que nous ne pouvons tolérer», explique-t-on dans l’avis publié sur la page de la CSLA.