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27 septembre 2019

Nouvelle direction, nouvelle approche, promet Sayona

Elle assure être plus à l’écoute et plus transparente

Sayona schéma

©gracieuseté - Sayona Québec

Sayona Québec a présenté un schéma préliminaire du site Authier Lithium, sur lequel la halde de résidus est plus éloignée de l’esker Saint-Mathieu-Berry. Son emplacement exact n’est toutefois pas encore confirmé.

MINES. Avec la nouvelle direction mise en place au cours des derniers mois, Sayona Mining assure qu’elle favorise une nouvelle approche axée sur la communication et la transparence pour mener à terme son projet d’exploiter le gisement de lithium Authier à La Motte.

Sayona Serge Rouillier

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Serge Rouillier, directeur du développement durable chez Sayona Québec.

C’est ce qu’a indiqué Guy Laliberté, chef de la direction de Sayona Québec, en s’adressant à une soixantaine de membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi, le 17 septembre, à Amos.

«Je vous assure qu’on va travailler ensemble avec peut-être un peu plus de transparence, une approche basée sur les faits et non les perceptions. L’amorce d’un projet semblable va aussi nécessiter des communications, être davantage à l’écoute. On va faire les choses correctement. Sans l’appui de notre communauté et du milieu des affaires, on n’y parviendra pas», a-t-il fait valoir.

Des premiers gestes

En poste depuis mai, Guy Laliberté a annoncé de premiers gestes posés en lien avec certaines perceptions. D’abord, Sayona revoit présentement le plan du site et éloignera la halde de résidus de l’esker afin de diminuer les craintes. Elle construira également un bâtiment pour le chargement du spodumène afin de limiter les poussières.

Il a aussi annoncé des rencontres accrues avec les principales parties prenantes au projet afin de renforcer l’engagement de Sayona avec la communauté. Une entente serait en négociation avec le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni Pikogan, qui avait pourtant émis d’importantes réserves face au projet, en juin 2018.

Sayona collabore aussi à un projet de recherche avec le CTRI (Centre technologique des résidus industriels) sur la possibilité d’utiliser ses résidus stériles parmi les matériaux de remblai.

Pas avant les permis

Le chef de la direction de Sayona Québec a aussi assuré que l’entreprise n’entreprendra pas de travaux sur le site avant d’avoir obtenu tous les permis et toutes les autorisations du gouvernement.

La procédure d’évaluation et d’examen des impacts, qui pourraient mener à des audiences du BAPE en 2020, suit son cours. Sayona s’affaire à terminer son étude environnementale, avec l’aide de nombreux consultants, dont une vingtaine de la région. Elle entend y répondre aux 16 enjeux majeurs soulevés durant la consultation cet été, ce qui aura pour effet de retarder son dépôt au 30 novembre au lieu du 1er octobre.

Opérationnel à la fin 2022

Ainsi, selon l’échéancier actuel, Sayona souhaite obtenir l’aval du gouvernement du Québec à la fin de 2020, pour commencer la construction à l’été 2021 et les opérations de la mine à ciel ouvert à la fin de 2022.

Sayona projette investir 110 M $ dans le projet qui créera entre 146 et 160 emplois. En faisant passer sa production de 1900 à 2600 tonnes par jour, elle prévoit opérer pendant 14 ans au lieu de 18.

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