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16 janvier 2019

Ils transmettent leur passion de la glisse en famille

Les Gingras-Naud enseignent le ski et la planche au Mont-Vidéo

Marcel Naud famille moniteurs

©gracieuseté

Les moniteurs Gingras-Naud lors de leur passage au Mont-Vidéo l’an dernier. Dans l’ordre: Philippe, Adélaïde, Justine, Marcel Naud et Élise Gingras.

SKI ALPIN. Chaque année au Mont-Vidéo, durant le temps des Fêtes, cinq membres de la famille Gingras-Naud de Barraute transmettent leur passion pour les sports de glisse aux skieurs et planchistes de la relève.

Le phénomène peut sembler banal, mais il est plutôt rare, voire unique, que pratiquement toute une famille enseigne les techniques des sports de glisse à une même station. Seule Pascale, qui est tout de même une adepte de ski et de planche, n’est pas aussi monitrice.

Les premiers à transmettre cette passion auront été les parents à leurs enfants. Élise Gingras et Marcel Naud se sont d’ailleurs connus au Mont-Vidéo en 1991. Natif de Barraute, Marcel Naud dévale les pistes de cette montagne depuis l’âge de 7 ans. Amossoise d’origine, Élise Gingras le fait aussi depuis son jeune âge, alors que son père Gaston, un sportif dans l’âme, avait équipé toute la famille pour le ski alpin. Ils allaient régulièrement à la montagne.

De patrouilleur à moniteur

«En 1992, j’étais formateur pour la patrouille de ski et des gens m’avaient jasé de la possibilité de devenir moniteur. C’était une possibilité pour moi de mieux apprendre à faire du ski, avec les bonnes techniques, et d’être plus à l’aise sur les pentes. J’ai suivi ma formation, puis Élise m’a suivi l’année suivante», raconte Marcel Naud.

«Je suis devenue monitrice en 1993, l’année où Philippe est né. On a fait notre niveau II ensemble, puis notre niveau III, qui nous permet de former des moniteurs, en 2014», enchaîne Élise Gingras.

«C’est à cause de moi s’ils ont fait leur niveau III, s’empresse de renchérir Adélaïde, leur fille de 22 ans. Je suis arrivée à la maison en 2014 en leur disant que je voulais faire mon niveau III. Mon père a alors dit: tu ne le feras pas si je ne le fais pas aussi! Et ma mère nous a relancés: hey, vous ne le ferez pas sans moi!»

Au tour des enfants

Philippe a été le premier des enfants à devenir moniteur. «Je fais de la planche depuis l’âge de 5 ans. À 15 ans, je suis devenu moniteur niveau I. Puis, j’ai fait mon niveau II il y a 5 ans. Je l’ai d’abord fait pour améliorer ma propre technique, puis en donnant des cours, j’ai réalisé que j’aimais vraiment partager ma passion avec les autres», raconte le jeune homme de 25 ans.

Adélaïde a fait son niveau I de monitrice de ski à 16 ans, puis son niveau II et on connaît l’histoire pour le niveau III. «Je pense que je l’ai d’abord fait pour relever un défi personnel. Mes parents le font, alors je peux le faire. Je savais aussi que j’aimerais enseigner aux enfants. C’est vite devenu une passion», affirme-t-elle.

Quant à la cadette Justine, qui a 20 ans, elle se passionne autant pour le ski que pour la planche. «J’ai commencé le ski à 2 ans comme Philippe et Adélaïde. En fait, on a tous commencé dans le ventre de ma mère, puis attelés dans le dos de mon père. Je fais de la planche depuis l’âge de 6 ans. En étant le bébé de la famille, je suis devenue monitrice niveau I en ski et en planche sans doute pour suivre les autres. Ç’a été aussi un bon emploi étudiant. Maintenant, je le fais pour le plaisir d’enseigner», fait-elle valoir.

Jusqu’aux conjoints…

Il ne fait aucun doute que les sports de glisse sont une passion pour les Gingras-Naud. D’ailleurs, au moment de notre entrevue, ils étaient en vacances… au Mont-Tremblant. Le copain d’Adélaïde, Robert Isabelle, est aussi moniteur de ski et de planche. «Quand les enfants nous présentent quelqu’un, l’une des premières questions qu’on lui pose, c’est: est-ce qu’il fait du ski?», précise en riant Élise Gingras.

 

Dans l’Ouest canadien

Il n’y a pas que sur les pentes du Québec que l’on a pu croiser des membres de la famille Gingras-Naud. Il y a quelques années, Adélaïde est allée dans l’Ouest canadien pendant deux ans. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle a rencontré son copain Robert.

«J’ai alors pu faire beaucoup de ski. J’ai même suivi la formation pour le niveau IV pour me perfectionner, sans jamais faire l’examen. J’étais d’abord là-bas pour une immersion anglaise la première année, puis je suis restée une année de plus pour travailler dans des centres de ski de la Colombie-Britannique. Comme étudiant, ça permet de voyager et de gagner un peu d’argent», fait-elle valoir.

D’ailleurs, sa famille l’avait rejointe pour les Fêtes en 2015, année où il y avait eu très peu de neige au Mont-Vidéo.

 

L’école de glisse du Mont-Vidéo

Ils sont une quinzaine de moniteurs en tout à donner des cours de ski et de planche à l’école de glisse du Mont-Vidéo, présidée par Ginette Bertrand. Cinq nouveaux moniteurs seront formés en janvier. De plus, Luc Chevrier est en processus pour obtenir son niveau III.

L’école de glisse insiste sur l’importance d’être initié au ski ou à la planche par des moniteurs. «On sait que 80 % des gens qui viennent tenter l’expérience pour la première fois sans l’aide d’un moniteur ne reviendront jamais», rappelle Marcel Naud.

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