Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

LHJMQ

Retour

10 octobre 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«C’est le chemin qui est important» - Martin Guérin

Le cinéaste réalise un documentaire sur la saison exceptionnelle des Huskies

Huskies Rouyn-Noranda Coupe Memorial

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le film de Martin Guérin s’attarde sur ce groupe de frères que les Huskies ont formé pour remporter la Coupe Memorial 2019.

À Halifax, alors que Rafaël Harvey-Pinard levait bien haut la Coupe Memorial, le cinéaste rouynorandien Martin Guérin avait son objectif bien levé pour saisir ce moment unique. Si on connaît déjà la fin de son film Brothers For Life – Mémoires d’une saison, le concept était de raconter l’histoire d’un parcours. 

«L’idée, c’est d’avoir un regard intime sur un groupe de joueurs et d’entraîneurs. Il n’y a pas de personnages principaux parce que c’est un groupe qui gagne. Ce n’est pas un portrait ni un film de hockey. Je me concentre sur la vie de ce groupe et sur l’ambiance. On voit comment il s’est construit, comment l’identité s’est façonnée et soudée, sa progression en route vers la Coupe Memorial. C’est le chemin qui est important» - Martin Guérin

Si le film a aussi pu être réalisé, c’est notamment grâce à l’appui de l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe, Mario Pouliot. «J’ai eu le feu vert pour filmer tout. Pas une fois, même s’il se passait des choses plus corsées, il m’a demandé de ne pas filmer», a révélé le réalisateur. 

Ainsi, les gens verront vraiment ce qui s’est passé derrière les portes closes du vestiaire des Huskies durant cette saison. Un œil sur l’intérieur d’une des plus grandes équipes de l’histoire de la LHJMQ. 

Du quotidien à un film 

Sans le savoir, le travail de Martin Guérin s’est amorcé dès le début de la saison. Match après match, il était à son poste, à filmer différents éléments. «Je filme toujours comme un cinéaste parce que c’est qui je suis. Mais, en octobre 2018, j’étais loin de me douter que j’allais avoir un documentaire de 40 minutes», a-t-il signalé. 

Il a continué son travail durant les séries jusqu’à ce qu’une invitation chamboule tout. «L’organisation a décidé de m’amener à Halifax. C’est quand je suis arrivé là-bas que j’ai su que ça pouvait être un film. Quand je suis revenu, après la fin qu’on a connue, j’ai regardé tout ce que j’avais. Je voyais une histoire à raconter, le chemin pour se rendre au but», a-t-il évoqué. 

Si les Huskies ont décidé de lui faire une place dans l’avion, c’était d’abord et avant tout pour garder un souvenir. «Il ne reste pas beaucoup de traces de leur passage à Red Deer en 2016. Ils voulaient éviter que ça se reproduise», a-t-il indiqué. 

Le présent plutôt que le recul 

Dans sa démarche, Martin Guérin a fait un choix plutôt osé. «Si j’avais eu un an, peut-être que j’aurais fait des entrevues avec les joueurs. C’est intéressant d’avoir un recul. Dans le cas de ce film, on est immergé dans leur quotidien. On est toujours présent avec eux», a-t-il fait valoir. 

Il a aussi dû faire des choix difficiles. «J’ai vraiment filmé comme un cinéaste à Halifax. J’avais le piton du cinéma à on. Je filmais dans l’optique de faire un film. Par contre, faire un film est différent que de faire une capsule. J’ai dû jeter de bonnes images parce que le son n’était pas bon. J’ai dû jeter des sons intéressants parce que les images n’étaient pas bonnes», a-t-il raconté. 

Un projet d’ampleur 

D’ici là, Martin Guérin est engagé dans une course contre-la-montre pour terminer son film. «Ce sont des Olympiques pour moi. Je n’ai pas encore terminé le documentaire. Je dois encore retravailler certaines choses. Je vais possiblement le finir à minuit moins une», a-t-il lancé. 

Il faut dire que ce projet sera un de ses plus récents depuis Voir Ali. «Même si Voir Ali est mon dernier film, j’ai été très actif en cinéma. J’ai travaillé sur un projet personnel [Coney Island], qui n’a pas abouti. J’ai aussi fait entre 60 et 70 unités vidéos de 20 secondes à 10 minutes pour les Huskies. Dans le cas de ce documentaire, c’est un projet d’une ampleur assez incroyable. J’ai tout fait tout seul», a-t-il souligné. 

Fermer la boucle 

Ce périple sera aussi une façon de clore un chapitre important.

«J’ai passé cinq ans dans l’entourage de l’équipe. Ça vient boucler la boucle des Huskies. Ce fut tout un privilège pour moi d’assister à ce triomphe» - Martin Guérin

D’ici là, le cinéaste veut s’assurer que le film puisse être vu par le plus grand nombre. «Je veux redonner le film à la communauté. Je ne sais pas encore pour la suite après le Festival du cinéma international. Il y a une chose de certaine, on est en discussions avec le cinéma Paramount pour le présenter sur les écrans. Les dates ne sont pas connues, mais elles le seront sous peu», a-t-il confié. 

Commentaires

11 octobre 2019

jocelyn dion

merci martin de ns faire revivre cette saison inoubliable de"NOS HUSKIES"...J bien hate de visualiser ta production,,

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média