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10 octobre 2019

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

La CSN dresse sa liste d’épicerie pour les candidats

Le syndicat réclame une réforme de l’assurance-emploi pour les travailleurs saisonniers

Félix-Antoine Lafleur - CSN

©Photo: Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le président du Conseil central Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec – CSN, Félix-Antoine Lafleur.

La branche régionale de la CSN a dressé une liste d’épicerie assez bien garnie pour les candidats des deux comtés de l’Abitibi-Témiscamingue en vue des élections fédérales du 21 octobre.

Issue de consultations du syndicat auprès de ses membres, cette liste comprend neuf demandes, allant du soutien aux projets de transformation verte et d’un plan concret de réduction d’émissions de GES à l’appui pour la survie des médias écrits, en passant par la réforme du système électoral, le soutien à la réfection de la route 117, la mise en place d’un régime fédéral d’assurance-médicament universel et l’implantation d’un réseau cellulaire/internet efficace et abordable dans l’ensemble de la région.

Une telle liste ne serait évidemment pas complète sans des demandes précises concernant le monde du travail, alors que la CSN régionale réclame des candidats qu’ils s’engagent à mettre en place une loi fédérale anti-briseurs de grève et une réforme du régime d’assurance-emploi en instaurant un critère unique d’admissibilité afin d’aider les travailleurs saisonniers.

«Dans la région, des travailleurs de la construction se retrouvent dans un ‘’trou noir’’ de cinq ou six semaines sans accès aux prestations. Ce qu’on demande, c’est tout le monde ait droit à au moins 35 semaines pour éviter ces trous noirs, mentionne Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec CSN.

«L’absence d’une loi anti-briseurs de grève au niveau fédéral permet aux entreprises régies par le Code canadien du travail d’embaucher des travailleurs de remplacement, ce qui affaiblit le rapport de force des employés et risque ensuite d’envenimer les relations de travail», souligne le syndicaliste.

Un rôle de chien de garde

Au moment d’écrire ces lignes, M. Lafleur avait rencontré quatre candidats de la région pour leur présenter la liste d’épicerie de la CSN, qui compte bien avoir à l’œil les deux prochains élus fédéraux de la région pour s’assurer qu’ils remplissent leurs engagements.

«Nous avons eu une bonne écoute de leur part lors des rencontres, mais on est conscients qu’ils risquent d’être limités par leur ligne de parti et que nos demandes ne pourront pas toutes être réalisées, convient-il. Par contre, nous allons jouer notre rôle de chien de garde en interpellant nos élus après l’élection pour qu’ils combattent le cynisme en réalisant leurs engagements. S’ils ne portent pas le ballon, à quoi bon avoir une démocratie vivante?», fait remarquer Félix-Antoine Lafleur.

«Nous allons jouer notre rôle de chien de garde en interpellant nos élus après l’élection pour qu’ils combattent le cynisme en réalisant leurs engagements» - Félix-Antoine Lafleur

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