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10 octobre 2019

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Les six candidats discutent des enjeux du Témiscamingue

Trois débats en trois soirs

Débat fédéral Témiscamingue

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Tout juste avant d’entreprendre les échanges, de gauche à droite, Mario Provencher du Parti conservateur, Alain Guimond du NPD, Aline Bégin du Parti vert, Sébastien Lemire du Bloc Québécois, Claude Thibault du Parti libéral du Canada et Jacques Girard, du Parti populaire du Canada.

Un troisième débat consécutif en vue des élections fédérales s’est tenu au Théâtre du Rift à Ville-Marie le 9 octobre. Étonnamment, les candidats avaient l’air plus en forme à la fin des échanges qu’à leur arrivée.

L’exercice, qui a duré un peu plus de deux heures, était diffusé simultanément sur les ondes de CKVM et à la télévision communautaire TV-Témis. Il était divisé en trois segments.

Après s’être présentés, les six candidats ont répondu aux questions de la modératrice, Annie Larivière, et des sous-questions de Claire Bolduc, préfète du Témiscamingue, qui représentait les citoyens. Celles-ci portaient sur les thèmes retenus par le consortium des médias couvrant les actualités témiscamiennes qui avait organisé l’événement: économie et main-d’œuvre, environnement, puis relations fédérales-provinciales.

Trois thèmes

Fait intéressant, au chapitre de l’économie et de la main-d’œuvre, chacun des candidats avait des propositions moins connues que celles de leurs partis. Par exemple, Claude Thibault, après avoir parlé des réalisations du Parti libéral, a évoqué la possibilité de créer un parc national du Canada au Témiscamingue, d’améliorer la présence des femmes sur le marché du travail et d’atteindre l’équité salariale.

Mario Provencher, du Parti conservateur, a insisté sur la nécessité de simplifier les processus d’embauche et de fournir une couverture cellulaire adéquate.

Alain Guimond, du NPD, a rappelé le déclin des fermes ovines au Témiscamingue en l’associant à l’absence d’abattoir fédéral sur le territoire.

Sébastien Lemire, du Bloc québécois, a proposé de donner un crédit d’impôt à ceux qui embauchent des travailleurs autochtones. Il a décoché une flèche à la candidate libérale en rappelant que le Témiscamingue était un territoire agricole que son parti avait abandonné, lors la signature de l’accord du libre-échange, au profit de l’industrie automobile en Ontario.

Aline Bégin, du Parti vert, a souligné qu’il était rentable de faire des transferts au niveau du transport et des infrastructures vers les énergies vertes.

Jacques Girard, du Parti populaire du Canada, a parlé d’abolir la taxe du carbone, de diminuer les impôts et d’abattre les frontières interprovinciales pour une meilleure circulation de la main-d’œuvre.

Lors des échanges sur les autres thèmes, les candidats se sont entendus sur la nécessité de faciliter les liens avec l’Ontario au niveau des réglementations touchant l’agroalimentaire et sur les corridors de service en santé. Tous étaient également d’accord sur l’importance qui doit être accordée à l’environnement.

Échanges corsés

En débattant entre eux, les candidats ont semblé reprendre du poil de la bête et prouvé qu’ils étaient prêts à se battre pour défendre la circonscription et, ultimement, gagner la course qui se terminera le 21 octobre.

Lors du mot de la fin, les échanges se sont corsés lorsque Sébastien Lemire a demandé à ses collègues comment ils comptaient réagir aux quatre demandes de François Legault de respecter la laïcité, de créer un rapport d’impôt unique, de céder les pouvoirs sur l’immigration et de respecter la Loi 101. La réponse n’a pas tardé du côté de Claude Thibault. «Le Parti libéral ne sera jamais un porte-parole de la CAQ à Ottawa», a-t-elle fustigé. «Vous niez la légitimité de l’Assemblée nationale du Québec. Vous n’utilisez pas le mot raciste, mais c’est ce que vous voulez dire», a rétorqué M. Lemire.

Enfin trois citoyens ont posé des questions dans le dernier segment. Celles-ci ont porté sur le sous-financement des groupes communautaires, la plantation des 2 milliards d’arbres de Justin Trudeau pour compenser l’exploitation des sables bitumineux et sur la pauvreté des aînés.

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