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17 octobre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les candidats dressent leur bilan

Dernier droit de la campagne dans Abitibi-Témiscamingue

Candidats Abitibi-Témiscamingue 2019 _1

©Montage photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Les candidats d’Abitibi-Témiscamingue ont sillonné la région, serré des mains et écouté les préoccupations des citoyens depuis le 11 septembre. L’heure du bilan est arrivée.

Les candidats dans Abitibi-Témiscamingue ont sillonné leur circonscription tout au long de la campagne électorale et entrent dans le dernier droit avant le scrutin du 21 octobre. Après plusieurs débats et de nombreuses poignées de main, ils dressent leur bilan.

Claude Thibault

Claude Thibault, candidate libérale, croit qu’il est important que la voix de la région résonne au sein du gouvernement, où elle entend faire une différence. «Les Québécois doivent être en position de leadership à la table des décisions et non en marge comme le propose le Bloc. On ne peut plus se permettre, comme région, d’être constamment dans l’opposition! Ça n’a plus d’allure!!» Elle soutient avoir beaucoup de gratitude envers les gens qu’elle a rencontrés et dont elle a écouté les aspirations. Elle a été particulièrement touchée par les aînés dont elle souhaite la sécurité financière. «Il faut les sortir de l’isolement, leur trouver des résidences, les accompagner. Ils ont travaillé toute leur vie», a-t-elle confié. Les enjeux de transports et de télécommunication sont fondamentaux pour elle, tout comme la pénurie de main-d’œuvre qui fait mal aux entreprises régionales.

Sébastien Lemire

Le bloquiste, Sébastien Lemire, a confiance de remporter l’élection. «À quelques jours du scrutin, je me sens véritablement prêt à assumer les responsabilités de député et de représentant d’Abitibi-Témiscamingue à Ottawa. Cette campagne m’a permis de confirmer que mes engagements régionaux étaient également les priorités des Témiscabitibiens», a-t-il affirmé. Il identifie une série d’enjeux: la main-d’œuvre, les télécommunications, le soutien aux agriculteurs, l’environnement, la crise de l’arsenic, et les investissements fédéraux au-delà de la partisanerie. Il considère qu’il n’est pas obligatoire d’être au pouvoir pour obtenir des gains pour la région. «Le Canada n’est pas une république de bananes», a-t-il dit en campagne. Il promet d’être un député engagé, accessible, dévoué et présent partout sur le territoire. «Je termine cette campagne en forme et convaincue que le Bloc Québécois est le seul parti qui peut représenter les intérêts de l’Abitibi, du Témiscamingue et du Québec, et ce, sans compromis!»

Alain Guimond

Alain Guimond, candidat néodémocrate, a œuvré durant huit ans auprès de Christine Moore et possède une solide connaissance des dossiers régionaux. Bien qu’il ait annoncé sa candidature plus tard que les autres candidats, il a confiance d’arriver à point comme la tortue de la fable. «Au bout de la route, je serai heureux que ce soit terminé et satisfait de ma course. Je garderai longtemps en mémoire la gentillesse des gens qui m'ont reçu et abordé. Je serai éternellement reconnaissant envers les électeurs, les bénévoles et les membres de ma famille, qui m'auront fait confiance et qui auront cru en moi dans cette aventure. Car ce fût toute une aventure qu'importe le résultat», a-t-il confié. Il conclut en affirmant que le NPD est un allié pour le Québec et pour les citoyens d'Abitibi-Témiscamingue.

Mario Provencher

Le conservateur, Mario Provencher se réjouit des journées remplies de belles rencontres de groupe ou personnelle grâce au porte-à-porte, qui lui ont permis d’écouter et discuter des préoccupations des citoyens. «J’ai pu parler du programme du parti Conservateur et prendre des engagements sur des dossiers précis», a-t-il indiqué. Il souhaite que les liens commerciaux entre le Nord de l’Ontario et la région soient facilités pour permettre l’importation et l’exportation de produits animaux, de bières artisanales, vin, fromages et plus. «Il y a déjà eu un projet semblable qui avait été accepté par le gouvernement conservateur, mais le parti Libéral a plutôt préféré faire ce projet pilote dans une autre région du Canada», a-t-il dénoncé. Sa grande priorité demeure la desserte internet haute vitesse sur le territoire.

Aline Bégin

La candidate verte, Aline Bégin, soutient ne pas avoir mené une campagne conventionnelle, mais plutôt avoir présenté une vision pour 2030. « Nous sommes dans une situation d'urgence climatique et les partis politiques traditionnels nous mènent sur une voie que nous ne pouvons tout simplement pas suivre.» Elle s’oppose à Gazoduq et elle souhaite une reconnaissance de l’UNESCO pour les eskers de la région. Elle veut que les émissions d’arsenic cessent à Rouyn-Noranda. Elle prend position pour les droits des Premières nations et le logement abordable.

Jacques Girard 

Le candidat du Parti populaire, Jacques Girard, est très heureux des rencontres qu’il a faites. «On reçoit des appuis de plusieurs endroits. Les gens nous parlent de l’économie, du coût de la vie, de la santé, des problèmes qui sont toujours d’actualité», a-t-il dit. Il a présenté la plate-forme du parti aux électeurs. «Ils sont vraiment surpris de l’intérêt que l’on porte à la qualité de vie des contribuables. Pour nous, c’est le Canada d’abord!» Il a apprécié le défi et l’expérience que représente une campagne électorale.  

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