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19 octobre 2019

Chicobi veut se départir de ses installations

L’organisme poursuivra sa mission autrement

Camp-École Chicobi

©archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le Camp-École Chicobi souhaite se départir de ses sept bâtiments situés aux abords du lac Chicobi, à Guyenne, dont celui-ci qui abrite la cuisine et la salle à manger.

Incapable de relancer ses camps d’été après un arrêt de trois ans, le Camp-École Chicobi souhaite se départir de ses installations à Guyenne et poursuivre sa mission d’éducation populaire aux sciences naturelles d’une autre façon.

«Ce qui est important de préciser, c’est que le Camp-École Chicobi continue. La corporation demeure, tout comme le conseil d’administration. On va poursuivre sa vocation de mettre en valeur le patrimoine naturel, la flore et la faune de la région. Mais on le fera autrement», précise d’entrée de jeu Paul Gagné, l’un des administrateurs de la corporation.

Le Camp-École Chicobi était confronté depuis 2017 à la dure réalité qu’il n’était plus capable de relancer ses camps de vacances et ses classes nature, d’abord faute d’inscriptions, puis faute de bénévoles. Ses administrateurs croient avoir trouvé un compromis intéressant qui permettra à l’organisme de poursuivre sa mission.

Appuyer des activités

«Nous avons la Fondation Asselin-Chicobi, mise sur pied en 2002, qui a accumulé des fonds intéressants. On ne veut pas les perdre ni qu’ils servent à payer l’entretien de bâtiments qu’on n’utilise pas», fait valoir M. Gagné.

Chicobi veut donc appuyer financièrement des organismes, des groupes ou des individus qui font des activités mettant en valeur le patrimoine naturel régional. «On va établir des critères et les gens pourront déposer des projets. Ce sera ouvert à toute la région, comme l’étaient nos camps d’été et nos classes nature», explique Paul Gagné.

«On préférerait mettre cet argent dans l’organisation d’activités de sciences naturelles» - Paul Gagné

S’affranchir de ses installations

Pour ce faire, l’organisme souhaite d’affranchir des exigences matérielles et administratives entourant le maintien du site sur la rive du lac Chicobi. Il met donc en vente un édifice avec une cuisine et salle à manger tout équipées pour 40 personnes, un archidrome sur plateforme de ciment avec 50 lits, une maison trois niveaux avec cuisine, bureau et cinq chambres, et trois bâtiments isolés ainsi qu’un abri avec sept canots en fibre.

«On demande 100 000 $, ce qui est raisonnable en tenant compte des rénovations à faire. Tout est correct et en bon état, mais ça demeure rustique», précise M. Gagné, qui invite les personnes intéressées à consulter le www.chicobi.net.

 
Camp-École Chicobi

©gracieuseté

Parmi les bâtiments à vendre, on retrouve cette maison de trois niveaux avec cuisine, bureau et chambres.

Quant au terrain de 70 200 mètres carrés (755 625 pieds carrés), il est sous bail auprès du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, qui serait prêt à le transférer. «Nous, ce qu’on veut, c’est conserver le caractère naturel du site», insiste Paul Gagné.

 

Plus de 50 ans d’histoire

Le Camp-École Chicobi a été fondé en 1966 par le chanoine André Asselin. Il a transmis le plaisir de la science à plus de 5000 stagiaires au fil des ans, en plus de 300 animateurs, 8000 jeunes de classes nature, ainsi que 200 administrateurs et bénévoles.

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