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31 octobre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Camps de chasse: toujours pas de réflexion au MERN

La Ville prolonge le sursis jusqu’au 26 février

Abris illégaux MERN

©Photo MERN

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles n’a apparemment même pas encore entamé sa réflexion à propos des modifications demandées à la réglementation sur les abris sommaires.

Toujours pas de réponse de la part du gouvernement à propos des modifications réglementaires demandées par la région à propos de la réglementation sur les camps de chasse. La Ville de Rouyn-Noranda prolonge donc au 26 février la période de sursis pour se conformer. 

Toutefois, il faudra peut-être un nouveau sursis, puisqu’au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, la demande ne semblait pas avoir suscitée une grande attention. Le Citoyen a même dû envoyer la documentation publiée par la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT), publiée le 8 septembre 2018, pour être compris de l’interlocuteur. 

La réflexion à ce sujet est donc très embryonnaire. «Il y a des travaux de révision qui se feront au niveau des plans régionaux de développement du territoire public. Le Ministère tiendra des consultations avec les partenaires régionaux, MRC, communautés autochtones, etc. au cours des prochains mois», a indiqué Claude Potvin, attachée de presse du ministre Jonathan Julien. 

On semble donc encore bien loin de la coupe aux lèvres. Pourtant, Pierre Dufour, député d’Abitibi-Est et ministre régional, Émilise Lessard-Therrien, députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, et Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda, avaient fait de la régularisation de la situation des abris sommaires, un enjeu de leurs campagnes électorales respectives. 

De sursis en sursis 

Les municipalités sont responsables de la gestion des baux d’abris sommaires depuis 2014. Elles doivent donc faire appliquer la réglementation en vigueur et plusieurs usagers sont en contravention avec celle-ci. Les usagers avaient déjà obtenu un sursis jusqu’au 31 octobre, lequel vient d’être prolongé.  

La CPAT demande que la réglementation soit modifiée de manière à permettre une superficie maximale de 40 mètres carrés pour les abris sommaires, au lieu des 30 mètres carrés actuellement autorisés. Le but étant d’accommoder les familles, entre autres. Dans cette optique, d’autres demandes ont été formulées pour rendre les camps plus confortables pour les familles. 

La forêt, une activité populaire 

Il y a 7119 baux de camps de chasse ou de pêche en Abitibi-Témiscamingue, ce qui représente 64% de tous les baux d’abris sommaires du Québec. 

Les activités fauniques génèrent des retombées de près de 56 M $ annuellement en région. L’Abitibi-Témiscamingue compte près de 40 000 pêcheurs et près de 20 000 chasseurs pour une population de 147 909 habitants. 

Les demandes de modifications réglementaires 

  • Augmenter la superficie maximale de 40 mètres carrés au lieu de 30 mètres carrés. 
  • Droit d’installer un baril d’eau permettant l’eau courante par gravité. 
  • Droit d’installer une source d’électricité non connectée au réseau d’Hydro-Québec. 
  • Droit d’aménager un comble habitable (mezzanine) accessible de l’intérieur. 

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