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Retour02 novembre 2019
Un projet qui prévient les homicides conjugaux et intrafamiliaux
Depuis la mise en place de Rabaska, 12 cellules de crise ont été tenues
©Photo Depositphotos/Djedzura
Le projet Rabaska est intervenu à 12 reprises depuis son implantation en 2017 pour éviter des homicides conjugaux ou familiaux.
L’annonce d’une attente de collaboration entre les différents partenaires du projet Rabaska, qui vise à prévenir les homicides conjugaux, a été réalisée lors d’un événement qui s’est tenu le 30 octobre en soirée.
D’abord instauré dans la MRC d’Abitibi dans le cadre d’un projet pilote, le projet Rabaska a par la suite été implanté dans tout le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Jusqu’à présent, plus de 200 répondants ont participé aux formations.
Rabaska regroupe des personnes issues de plusieurs milieux dont ceux du communautaire, du réseau de la santé et des services sociaux, des milieux judiciaires, de la sécurité publique et du réseau public. Tous ensemble, ils travaillent afin de déployer des mécanismes d’intervention pour venir en aide aux personnes qui se trouvent dans une situation à haut risque d’homicide conjugal ou familial. Depuis sa mise en place, 12 cellules de crise ont été tenues et celles-ci ont mis en place un plan d’intervention concerté.
«La force de Rabaska réside dans le fait que nous avons formé les répondants institutionnels à l’utilisation des outils d’évaluation du risque et à la gestion de la confidentialité, ce qui fait une grande différence lors de la tenue des cellules de crise ou de l’exécution des plans d’intervention concertés», a indiqué la directrice générale de SATAS, Chantal Lessard.
Par ailleurs, le projet Rabaska a reçu le Prix d’Excellence Intersection catégorie partenariat à Nicolet le 17 octobre. Cette distinction récompense le projet «ayant contribué au développement de la police communautaire au Québec», peut-on lire dans le communiqué du projet Rabaska.
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