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11 novembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

La CSN réclame une augmentation de 3 $ l’heure dès la première année

Négociations dans le secteur public

Félix-Antoine Lafleur - CSN

©Photo: Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Félix-Antoine Lafleur et la CSN considèrent que les travailleurs du secteur public méritent des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail après des années de compressions.

La CSN demande des augmentations salariales pour les travailleurs du secteur public de 3 $ l’heure dès la première année de la nouvelle convention collective.

«Plus jamais personne ne doit s’appauvrir en travaillant pour la population québécoise!»  - Félix-Antoine Lafleur 

Elle demande ensuite des augmentations de 1 $ l’heure ou 3 %, selon ce qui est le plus avantageux pour les 2e et 3e années. De plus, la revendication salariale de la CSN inclut une clause de protection contre l’inflation. «Plus jamais personne ne doit s’appauvrir en travaillant pour la population québécoise», a martelé Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec – CSN (CCATNQ-CSN). 

Selon le syndicat, ces augmentations sont essentielles après des années de compressions massives et en raison de l’importante rareté de main-d’œuvre. 

Il y a 3000 travailleurs du secteur public qui négocieront leurs conditions de travail et leurs conditions salariales avec le gouvernement au cours des prochains mois. Ceux-ci font partie de six syndicats, dont quatre en Abitibi-Témiscamingue et deux dans le Nord-du-Québec. 

«Les surplus ne sont pas pour la CAQ. Ils doivent servir à améliorer la vie de l’ensemble des Québécoises et des Québécois, dont font partie les 500 000 travailleuses et travailleurs des services publics, qui ont subi de plein fouet, et subissent encore, les conséquences désastreuses des mesures d’austérité des dernières années», a déclaré M. Lafleur. 

Pénurie de main-d’œuvre 

La pénurie de main-d’œuvre est si importante que les institutions publiques peinent à recruter du personnel pour les écoles, les cégeps, les centres de santé et de services sociaux, les centres administratifs et les organismes gouvernementaux. La CSN soutient aussi que l’attraction et la rétention du personnel des réseaux publics passent par l’amélioration des conditions de travail et de pratique. 

Le syndicat déplore la surcharge de travail pour le personnel des services publics. La situation serait si pénible qu’elle entraînerait, selon lui, une explosion des coûts liés à l’assurance-salaire. 

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