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Retour11 novembre 2019
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
Un retour apprécié pour Joël Teasdale
©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
L’attaquant Joël Teasdale était présent à Rouyn-Noranda pour la présentation du film Brothers for life – mémoires d’une saison de Martin Guérin dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.
«Je n’ai pas été si longtemps à Rouyn-Noranda, mais c’est comme si j’avais joué mes quatre années junior ici. J’ai été accueilli à bras ouverts. C’est mon premier retour ici et ça fait du bien de revenir.»
De passage à Rouyn-Noranda dans le cadre du Festival du cinéma international, l’ancien attaquant des Huskies Joël Teasdale a pu revoir, grâce au film de Martin Guérin, quelques moments marquants de ses séries. On le voit notamment étendu sur le sol de la chambre après sa lourde chute en finale de la Coupe Memorial. «Je n’étais même pas sûr de retourner au jeu parce que j’avais du mal à patiner. Le travail de notre excellente thérapeute m’a permis de continuer», a-t-il avoué.
Quelques moments plus tard, il inscrivait le but qui créait l’égalité, pavant ainsi la voie à la victoire des Huskies.
Longue convalescence
Rappelons que l’espoir des Canadiens de Montréal s’est blessé à un genou lors d’un entraînement estival. Sa blessure a nécessité une opération, et il sera absent pour au moins sept mois.
«Ce fut vraiment difficile à accepter. Mais faire un pas de recul permet d’en faire deux de devant. Je vais avoir six mois pour travailler sur des points que je devais améliorer» - Joël Teasdale
Il faut dire que cette longue période de repos est un peu spéciale pour le hockeyeur. «J’ai toujours joué au hockey à longueur d’année, même durant l’été. C’est la période la plus longue où je ne jouerai pas au hockey», a-t-il confié.
Un hiver rouynorandien
Petite histoire peu connue, l’attaquant numéro 24 de la meute a profité de l’hiver abitibien, l’an dernier. «Sur un coup de tête, j’ai acheté avec mon père une motoneige et il est venu me la porter. Je suis resté pris quelques fois dans la neige folle au début. Samuel Naud est aussi venu m’aider une couple de fois. En passant du temps hors de la glace avec des gars, on devient vraiment des frères», a raconté le jeune homme.
Et cette acquisition a eu besoin de quelques réparations. Teasdale a alors pu compter sur son coéquipier abitibien pour l’aider à les effectuer. «Je ne suis pas le gars le plus manuel. Samuel m’aidait, mais à un moment donné, il avait un peu de misère à trouver le problème. On a fait entendre le moteur à mon père, qui a dit que ce serait peut-être ça, le problème, et on l’a réglé comme ça», a-t-il expliqué.
Commentaires
6 février 2020
Jean Guy turpin
Joël teasdale en est où présentement à t'il recommencé à pratique et avec qui
8 février 2020
gaetan tourangeau
j ai hate de voir jouer je suis son meilleur fan de le voir rebondir cette année