Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Éducation

Retour

11 novembre 2019

Une Chaire de recherche de l’UQAT perd une partie de son financement

Desjardins ne renouvelle pas une entente de financement

AB-DesjardinsFinancementUQAT

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Desjardins a choisi de ne pas renouveler son entente de financement de la Chaire en développement des petites communautés. L’organisme est donc à la recherche de nouvelles sources de financement.

La Chaire Desjardins en développement des petites collectivités de l’UQAT perd l’un de ses principaux bailleurs de fonds. Desjardins a en effet choisi de ne pas renouveler son engagement financier, qui venait à échéance à l’automne 2019. 

L’entente qui liait Desjardins à la Chaire en développement des petites collectivités, qui était d’une durée de trois ans, est venue à échéance et n’a pas été renouvelée. Ni l’UQAT, ni Desjardins, n’ont voulu préciser quel était apport financier de l’institution financière. Desjardins n’a également pas commenté sur les raisons du non-renouvellement de son partenariat. 

Le titulaire de la Chaire, Patrice LeBlanc, a admis que la fin de ce soutien financier amène l’équipe de la Chaire à se questionner sur sa vocation. «Cela fait près de 25 ans que nous faisons des travaux sur le développement des petites collectivités. Le retrait de Desjardins, entre autres, nous amène à redéfinir où nous voulons aller», a-t-il expliqué. 

La Chaire, qui existe depuis 1993, est donc à la recherche de pistes de financement pour maintenir ses activités de recherche. Son existence ne serait cependant pas compromise.

«Le retrait de Desjardins, entre autres, nous amène à redéfinir où nous voulons aller» - Patrice LeBlanc 

Avenir de l’Observatoire 

Ayant vu le jour en 2000 sous l’égide du Conseil régional de développement de l’Abitibi-Témiscamingue, l’Observatoire a été annexé aux activités de la Chaire en 2015 lors de l’abolition de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue. 

Une partie du financement de la Chaire alimentait le fonctionnement de l’Observatoire, dont le mandat consiste à «guider les gens vers une meilleure compréhension des réalités régionales et une prise de décision éclairée», peut-on lire sur son site internet. 

«L’Observatoire a un rôle important dans la région pour faire connaître les résultats des travaux de recherche. Il est en mesure de fournir des statistiques crédibles et neutres aux entreprises et organismes qui en ont besoin», a souligné la présidente de l’organisme et présidente de la Conférence régionale des préfets. Claire Bolduc. 

Selon Mme Bolduc, la survie de l’Observatoire ne serait pas compromise à moyen terme. Cependant, l’organisme devra rechercher activement des fonds pour assurer la pérennité de ses activités. «L’importance dans tout cela est de ne pas instrumentaliser l’Observatoire pour obtenir du financement. On se doit de maintenir son autonomie intellectuelle. Le travail qui y est fait est majeur pour la région», a-t-elle fait valoir. 

Commentaires

12 novembre 2019

Francyne Julien

Quel dommage mais rien de surprenant venant de Desjardins.

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média