Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

02 décembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

35 % moins d’inspecteurs gouvernementaux en région depuis 2014

Le SFPQ réclame plus de personnel

Construction

©Archives - Depositphotos

Le manque de personnel pousserait les inspecteurs à se concentrer en grande partie sur le traitement des dossiers qui font l’objet d’attention médiatique.

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dénonce la diminution de 35 %, depuis 2014, du personnel chargé de réaliser les inspections en Abitibi-Témiscamingue. Au Québec cette diminution serait de seulement 5 % pour la même période.

Le manque de personnel pousserait les inspecteurs à se concentrer surtout sur le suivi des plaintes, le traitement des nouveaux dossiers ou encore sur des secteurs qui font l’objet d’attention médiatique. Une situation qui mènerait à la négligence de l’inspection préventive au ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, par exemple. 

Intimidaqtion et violences psychologiques 

Le Syndicat soutient qu‘à la Régie du bâtiment du Québec, notamment, les inspecteurs auraient été confinés à ne faire des inspections que sur les bâtiments en construction ou encore sur les bâtiments déjà construits, ce qui aurait eu une incidence sur la couverture régionale des inspections. 

Au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, des événements d’intimidation ou de violence à l’égard des inspecteurs seraient fréquents et ne sembleraient pas toujours faire l’objet de suivis conséquents de la part de la direction. Sur le plan de la santé psychologique, l’étude révèle d’ailleurs des seuils de détresse psychologique fort inquiétants chez le personnel d’inspection. 

Quelle mission, au juste? 

«Malgré les difficultés, les inspecteurs et inspectrices témoignent d’un grand engagement à servir le public, mais en viennent parfois à se demander ce que la mission de leur ministère ou de leur organisme devient», a déploré Nathalie Garvin, présidente régionale du SFPQ. 

«Les personnes inspectrices demandent à être consultées avant de faire des changements qui touchent l’inspection, a-t-elle enchaîné. Elles demandent également à être en nombre suffisant pour pouvoir assurer le respect de la législation commune. Enfin, elles réclament plus de latitude pour pouvoir exercer leur métier avec professionnalisme.» 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média