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50 ans et en route vers 50 M$ de chiffre d’affaires
Un demi-siècle d’ajustements et d’innovations pour Témisko
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Le très spécialisé permet de répondre rapidement aux commandes et de se distinguer.
Il est de plus en plus rare de voir une entreprise souffler ses 50 bougies. Dans le cas de Témisko, usine de fabrication de remorques spécialisées située à Notre-Dame-du-Nord, la longévité s’appuie sur la réponse en évolution constante à des besoins également en évolution.
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Les 100 employés ont célébré à leur façon le demi-siècle de leur entreprise.
«Témisko a été créée en 1969 par Paul Leblanc et Ghislain Lemire, a relaté Nelson Pouliot, actuel PDG de Témisko. M. Leblanc ne trouvait pas sur le marché la semi-remorque dont il avait besoin. Il en a parlé à son ami Ghislain Lemire, qui avait un atelier de soudure à Belle-Vallée en Ontario. L’idée d’unir leurs compétences est née du succès de cette première réalisation commune.»
En 10 ans, l’entreprise a connu un tel essor qu’en 1979, ses 225 employés avaient contribué à produire 866 unités. Après avoir été vendue à Gestion La Vérendrye en 1974, Témisko a toutefois durement traversé la récession de 1981. Alors que le propriétaire de l’époque s’apprêtait à baisser les bras en 1983, le fondateur, Ghislain Lemire, et le comptable, Ghislain Bellehumeur, ont décidé de relancer l’entreprise qui, depuis, a cumulé les succès jusqu’à aujourd’hui.
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Selon Nelson Pouliot, le carnet de commandes de Témisko se remplit sans nécessiter trop de sollicitation grâce à la réputation acquise.
Marchés spécialisés
«Au début, Témisko était davantage spécialisée en remorques pour la foresterie, les copeaux et les billots, a relaté M. Pouliot. Par la suite, de 1974 à 1983, elle a développé les remorques fermées. Mais ce marché était très compétitif. Dès 1983, lors de l’acquisition par les deux Ghislain, Témisko a poursuivi le secteur foresterie mais, peu à peu, elle a développé le sur mesure. À compter de 1997-1998, nous nous sommes vraiment tournés vers le très spécialisé, dans les secteurs éolien et minier.»
«À compter de 1997-1998, nous nous sommes vraiment tourné vers le très spécialisé, dans les secteurs éolien et minier» - Nelson Pouliot
Partenariats et recrutement
Aujourd’hui, Témisko travaille régulièrement en collaboration avec Faymonville, une compagnie européenne œuvrant également dans la remorque spécialisée. «Actuellement, ils vendent une remorque sur le marché américain dont nous réalisons une partie ici, a indiqué Nelson Pouliot. Nous fournissons chacun notre produit spécialisé. Nous partageons des informations techniques. Bref, nous collaborons au lieu de nous concurrencer.»
La réputation de Témisko n’est plus à faire: le carnet de commandes se remplit aisément sans réellement nécessiter de sollicitation, et ce, tant sur le marché canadien que sur le marché américain.
Un autre défi, et non le moindre, auquel Témisko a dû faire face est le recrutement de main-d’œuvre. «Nous avons été forcés d’être créatifs pour maintenir notre équipe de soudeurs, a fait savoir M. Pouliot. Nous avons opté pour la formation sur place. Nous avons démarré une cohorte de soudeurs que nous avons rémunérés pendant leur formation en leur garantissant un emploi par la suite. Nous avons fait la même chose avec les dessinateurs. Ce que nous recherchons, c’est une attitude, une capacité à travailler en équipe. Quand un employé à la bonne attitude, la formation peut être acquise.»
L’usine compte aujourd’hui 100 travailleurs et le chiffre d’affaires a franchi le cap des 40 M$, comparativement à moins de 1 M$ dans ses premières années. Pour souligner ses 50 ans, Témisko a multiplié les activités, dont une journée portes ouvertes le samedi 7 décembre.
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