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11 décembre 2019

Patrick Pelchat carbure à la vitesse

L’Abitibien s’illustre dans les courses de «drag»

Patrick Pelchat Habitacle

©gracieuseté

Patrick Pelchat au volant de sa Toyata Supra 1989.

Patrick Pelchat carbure à l’adrénaline et la vitesse. Et s’il réussit à tirer son épingle du jeu au Québec, c’est à la 24e Import vs Domestic World Cup dans le Maryland qu’il vient d’obtenir son meilleur résultat, en remportant la compétition dans sa catégorie.

Mécanicien de métier chez Hardy Construction à Amos, Patrick Pelchat s’adonne aux courses de drag par passion depuis maintenant six ans avec sa Toyota Supra 1989, après avoir fait des courses en motoneige et VTT. «Quand j’ai commencé à en faire avec le char, j’ai vraiment aimé ça. Je suis un gars de vitesse. Oui, j’aime faire des courses, mais je n’en ferais pas en bicycle à pédales. Ça me prend un moteur. C’est vraiment l’adrénaline qui me pousse», raconte le pilote de Landrienne.

Et ça pousse fort. Son moteur 6 cylindres en ligne de 3 litres avec turbo compresseur développe 1200 forces, soit le quadruple de sa puissance d’origine. À la World Cup, Patrick Pelchat a franchi la ligne d’arrivée à une vitesse de 270 km/h. Il négocie les 400 mètres en un peu plus de 8,1 secondes. «Ça donne 2,3 G en décollant… je franchis les 60 premiers pieds en 1,2 seconde», explique celui qui connaît des départs fulgurants avec son sens de l’anticipation.

Grosse victoire

Durant l’été, Patrick Pelchat participe au circuit SSPA à Napierville, où cette année il a remporté une victoire et terminé au 5e rang du classement général sur une quarantaine de coureurs. Et pour une quatrième fois, du 31 octobre au 3 novembre, il s’est rendu avec son équipe Pelchat Power Sports à la World Cup, qui attire plus de 40 000 spectateurs et des coureurs de partout en Amérique du Nord. «On est six ou sept coureurs du Québec chaque année. C’est comme des vacances. On se retrouve avec un petit village de Québécois à travers les Américains», fait-il valoir.

Il n’avait réussi à se qualifier pour les rondes finales qu’une seule fois, mais il n’avait pu aller plus loin en raison d’ennuis mécaniques. Mais cette fois-ci, son bolide était non seulement le plus rapide, mais aussi le plus fiable. L’Abitibien s’est qualifié en 11e place sur 45 coureurs. Il a ensuite remporté ses deux premières rondes éliminatoires, avant d’obtenir deux laissez-passer parce que ses adversaires ont abandonné, pour passer directement en finale.

Patrick Pelchat trophée

©gracieuseté

La Toyota Supra, le trophée et le chèque de 5000 $.

«Par année, je dois mettre 1000 heures sur le char. En réalité, j’aime conduire, mais je passe 95% de mon temps dans le garage et 5% dans le char» - Patrick Pelchat

«Le gars a fait un faux départ et j’ai gagné par défaut. Mais je l’aurais battu pareil, parce qu’on a couru quand même et j’ai fait mieux que lui. Son char était un peu moins vite que le mien, alors le seul moyen qu’il avait pour me battre, c’était de partir plus vite que moi», précise Patrick Pelchat, qui a célébré la victoire avec les membres de son équipe ainsi que les autres Québécois, en plus d’empocher le grand prix de 5000 $ US (6400 $ CAN).

 

Un véhicule de promenade… en apparence

Patrick Pelchat court dans la catégorie Super Street, qui oppose des voitures qui conservent leur apparence de véhicule de promenade. Par exemple, elles doivent avoir un tableau de bord et des intérieurs de porte.

«La première année, j’ai vidé tout l’intérieur et j’ai fait une cage en dix points, bonne jusqu’à 8,5 secondes. J’ai commencé à rouler plus vite que ça, alors j’ai changé ma cage cette année pour une jusqu’à 6,5 secondes. C’est un équipement de sécurité, alors tu ne veux pas cheaper là-dessus. On ne fait pas ça pour se tuer non plus. Avec une cage comme celle-là, tu peux faire des tonneaux à 320 km/h et sortir bien correct», souligne-t-il.

Patrick Pelchat departs

©gracieuseté

Sa voiture à propulsion lui permet de connaître des départs encore plus foudroyants.

Patrick Pelchat World Cup

©gracieuseté

Patrick Pelchat reçoit le trophée du gagnant en compagnie de son équipe et des autres Québécois.

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