16 décembre 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Cablevision devra se conformer à la décision du CRTC le 3 février au plus tard.

Vidéotron avait formulé deux demandes au CRTC, soit que Cablevision accepte de signer une entente pour l’accès à son réseau et pour que cette entente respecte des tarifs raisonnables. 

Dans une décision publiée le 16 décembre, le CRTC a requis de Cablevision qu'elle permette l’accès à son réseau aux points d’interconnexion de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda. Il a également exigé que l’entreprise modifie ses tarifs en se basant soit sur une étude de coûts récente ou sur les taux des câblodistributeurs pour les services groupés déjà approuvés par le CRTC. 

L’organisme a ordonné à Cablevision de se conformer à sa décision d’ici le 3 avril. 

Cablevision devra aussi fournir son service AITP (accès internet aux tierces parties) à tout concurrent qui aurait un intérêt réel d’offrir un tel service. Lorsqu’elle avait racheté Cablevision, Télébec s’était engagée à le faire. 

Économie de 150 $ par année 

Jean-François Pruneau, président et chef de la direction de Vidéotron, s’est réjoui de la décision, qu’il a qualifiée d’historique. «Le CRTC brise le monopole de Bell (Cablevision). On est bien conscient que les gens de l’Abitibi ne paient pas les tarifs les plus concurrentiels pour des services qui ne sont pas parmi les meilleurs. Notre intention est d’arriver avec les meilleurs tarifs, les meilleurs services et la meilleure technologie», a-t-il assuré. Selon lui, les nouveaux clients internet de Vidéotron devraient économiser près de 150 $ par année, soit un peu plus de 10 $ par mois, comparativement à ce qu’ils paient avec les services offerts actuellement. 

Vidéotron prévoit s’installer en Abitibi-Témiscamingue avec des boutiques, des locaux et des équipes de techniciens. L’entreprise mettra aussi de l’avant sa technologie Hélix à commande vocale, lancée en août 2019.